Lubero : Docteur Kalondo plaide la cause des déplacées qui risquent de pratiquer la sexualité irresponsable suite à l’oisiveté
La vulnérabilité des jeunes filles et femmes déplacées à la base d’une sexualité non responsable dans la commune de Lubero. Face à ce phénomène, le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Lubero insiste sur les séances de sensibilisation sur les conséquences des maladies sexuellement transmissibles et surtout la sexualité non responsable.
Le docteur Commandant KALONDO, médecin directeur de l’hôpital général de référence de Lubero s’alarme de la vulnérabilité des femmes et jeunes filles déplacées internes qui sont abandonnées en commune de Lubero.
Pour subvenir à leurs besoins fondamentaux, certaines d’entre elles se livrent à une sexualité non responsable et non protegée. Ce médecin craint la propagation des maladies sexuellement transmissibles dans la communauté.
« Devant cet afflux de la population, nous risquons d’avoir une flambée d’épidémies liées aux conditions de vie, liées à l’hygiène. Mais, ce qu’on ne doit pas oublier, c’est la sexualité non responsable. Des filles déplacées n’ayant pas d’occupation risquent de s’adonner à une sexualité pour survivre. Il y a aussi des jeunes gens qui vont profiter de cette situation de vulnérabilité. Non seulement la sexualité non responsable, on risque d’avoir des cas de viols qui vont nous amener comme conséquences les maladies c’est surtout le VIH dont on a peur », montre ce professionnel de la santé.
Pour limiter tant soit peu la propagation des IST dans la société, le docteur KALONDO plaide pour l’intégration des activités de la lutte contre le VIH dans les sites de déplacés.
« Il faut que nos partenaires nous aident à aller vers les déplacés pour la sensibilisation. Il faut aussi des moyens pour prendre en charge les déplacés. Là, je ne parle pas seulement des vivres mais aussi chercher une occupation pour que des filles ne s’adonnent pas à la sexualité par oisiveté. Ce sera pour limiter la propagation des maladies », propose Docteur KALONDO.
Ils sont actuellement estimés à plus de deux Milles ménages déplacés hébergés dans la commune de Lubero vivant dans des conditions infra-humaines.
Laetitia Vusara