Butembo : Avec 35 nécessiteux qu’il héberge ces jours, l’orphelinat Malaika tend la main aux bonnes volontés

Butembo : Avec 35 nécessiteux qu’il héberge ces jours, l’orphelinat Malaika tend la main aux bonnes volontés

8. janvier 2024 Allgemein 0

Comme pour chaque année, ce 06 janvier 2024, l’humanité célèbre la journée dédiée aux orphelins de guerre. Cette consécration est célébrée pour une pensée solennelle aux victimes de guerre, aux innocents des conflits imposés ainsi qu’aux situations matrimoniales complexes. A Butembo, on dénombre plusieurs structures qui encadrent des orphelins. Les nécessiteux de l’orphelinat Malaika sollicitent toute assistance pour leur servie.      

Ils sont 35 jeunes orphelins que nous visitons à l’Orphelinat dans l’avant-midi de ce samedi. Ils sont 23 masculins et 12 féminins de l’âge variant entre 1 à 15 ans. Alors que, hors micro, des jeunes orphelines à l’âge de procréation déclarent un vide à combler pour la sécurité vestimentaire intime, d’autres ont des besoins divers.

Vivres, habits, argents, outils ludiques, vélos, et d’autres moyens de première nécessité sont les besoins évoqués par ces orphelins que nous suivons l’un après l’autre.

« Je veux qu’on nous aide à trouver une maison pour ne pas déménager chaque jour (…) pour moi, la scolarisation me suffit pour que je me sente à l’aise (…) j-ai six ans et je souhaite que Dieu contribue à ma réussite à l’école bien que je n’ai pas tous les nécessaires. J’ai besoin des uniformes, des chaussures, et que les gens nous aident pour qu’on mange vraiment (…) Moi aussi j’ai besoin des habits comme les autres (…) moi j’ai besoin des goyaves et de la nourriture (…) personnellement, je souhaite avoir une mallette scolaire pour me permettre de réussir et conserver mes objets classiques (…) Voilà que j’ai huit ans. J’ai juste besoin d’un vélo pour que ça me serve de moyen de déplacement (…) J’ai besoin de manger le pain et le jus comme les autres qui passent à bord de route quand nous , on va à l’école (…) je veux que l’on nous donne de l’argent pour qu’on soit capable de s’acheter notre propre maison, réparer des vitres cassées pour l’achat facile, aussi il faut le lit,  ainsi que l’argent qui nous servira à l’achat du courant ,  les téléphones, balaie, casseroles, stylo et les crayons, »ont-ils sollicité aux bienfaiteurs potentiels.  

De la prise en charge de ces orphelins, KAHINDO BASAMBYA SAFIRA, responsable de ces nécessiteux indique que c’est depuis plus d’une décennie que postule le besoin d’assistance pour la survie de ces enfants malgré sa fierté de servir.

Tout en remerciant toutes les personnes charitables qui accompagnent les projets des orphelinats partenaires, elle sollicite un appui pour essuyer les larmes des enfants victimes de la méchanceté naturelle que, selon elle, ces orphelins n’auraient pas choisie.

Comme pour solliciter tout soutien, cette responsable fait savoir qu’elle gère un enfant malade depuis des années et qui nécessite des traitements plus consistants pour sauver sa vie et celle des autres.

«…Les besoins restent toujours innombrables, nous avons besoin des fonds car ce sont les fonds qui facilitent les accès à toute chose. Nous avons besoin des vivres, des habits, et autres petites nécessités pour l’éducation et la vie comme telle propre à un enfant. Imaginez, nous avons un enfant malade depuis un bon temps. Il a été emmené ici et là pour des traitements vains. Il est là et nous demandons une assistance aussi spirituelle pour nous accompagner dans des questions comme celle-là qui, des fois, nous dépassent de par nos moyens que nous recevons des personnes si charitables qui pensent à nous »  a-t-elle livré avec espérance.

L’Orphelinat Malaika qui encadre des enfants de diverses provenances est situé en province du Nord-Kivu, Ville de Butembo Quartier Vungi, Cellule Vungi.

Il prend en charge plus des enfants rescapés des massacres liés aux conflits armés dans les territoires de Beni et Lubero. Cet orphelinat œuvre dans la même sphère avec d’autres dont Nayna, Tout est Grâce, Shama, Yedidia , pour ne citer que ceux-là à Butembo et ses périphéries.

Jures Kizito