UOR Butembo : S’abstenir de consommer l’alcool, prendre bain, porter des lunettes et cache-nez, ces précautions que donne CT SIVILAKA en temps de fortes chaleurs
En ce début de l’année 2024, il s’observe une saison minimalement sèche. A Butembo, la poussière couvre presque toutes les rues en manque de pluie. Toute personne doit prendre des précautions nécessaires pour minimiser les risques de tomber malade.
C’est un message de l’enseignant KASEREKA SIVILAKA JEAN-LOUIS, expert en santé et environnement à l’Université Officielle de Ruwenzori. Il l’a indiquée exclusivement à la Radio Elimu pour prévenir les maladies liées à la forte pression de chaleur qui s’observe en ce mois de Janvier à Butembo.
Chef de travaux Jean-Louis explique les enjeux y afférents ainsi que les personnes plus affectées par les perturbations climatiques d’ordre météorologique et atmosphérique.
« Il y a certaines catégories qui sont particulièrement affectées par cette perturbation climatique parce qu’il s’agit d’un changement auquel certaines personnes sont plus sensibles que d’autres. Ici, je reviens particulièrement sur la catégorie des nourrissons et des enfants qui sont plus affectés que d’autres. Il y a aussi des albinos ; également des personnes vivant avec des difficultés respiratoires chroniques ; aussi des personnes à trouble cardiaque ; à ceux-ci il y a aussi des personnes qui n’ont pas connaissance de leur dose en matière de prise de médicaments parce qu’il y a certains qui présentent les risques selon divers organismes et les molécules en rapport. A ces genres de question, il faut que chacun consulte régulièrement son médecin surtout s’il n’y a pas de réactions particulières sur un médicament X contre un autre par rapport à ces vagues de chaleur que nous connaissons. Mais sachons que de façon générale, tout le monde, nous courons des risques à ces vagues de chaleur que nous connaissons » a explicité SIVILAKA JEAN LOUIS, environnementaliste.
Partant de ces personnes vulnérables sensibles à la perturbation climatique, ce chercheur cite des effets ou risques observables. Le coude de chaleur qui se présente par des migraines, paludisme, asphyxie, fortes insolations (vides d’airs) ou dépressions, nausées, vomis, diarrhée, rhinorrhée, crampes s’illustrent dans l’insuffisance du manque d’oxygène et déshydrations dû au climat, particulièrement chaud.
De ceci, l’expert en gestion des aires protégées explique les précautions pouvant accompagner la santé humaine en période de changement climatique.
« Il y a des mesures que nous devons prendre, d’abord nous devons savoir suivre les conditions météorologiques. La seconde mesure est liée aux disciples de Bacchus. Il serait important que pendant ce moment de vague de chaleur, qu’ils s’abstiennent de la prise de l’alcool parce que l’alcool a une réaction métabolique très néfaste de l’eau par rapport au travail des reins. L’alcool perturbe une hormone appelée la vasopressine qui permet aux reins de réguler son activité. Mais également il faut rester à l’abri du soleil et d’éviter les exercices physiques ou des travaux physiques lourds ainsi que ne pas faire des mouvements pendant les heures de pointes autour de midi car le soleil est fort parce là l’organisme est contraint à déployer beaucoup d’efforts ou mécanismes intenses pour réguler sa température par rapport aux réactions externes car c’est l’homme est un homéotherme. Le port des masques est aussi un atout. Que les conducteurs des motos portent également des lunettes pour minimiser les effets de la poussière. Il faut aussi prendre un bain froid particulièrement pendant les moments chauds et avoir plus de l’air en faveur de l’organisme humain » a conseillé ce chercheur en environnement.
Pour les experts de santé, autant prévenir que guérir. Les traitants ne souhaitent pas que les gens tombent malades dans l’optique de prévenir et de garantir la bonne santé des personnes.
Jures Kizito