UOR Butembo : Lors de la conférence sur la Résolution 1325, CT Munduwandi sensibilise pour la participation de la femme à la gestion de la chose publique

UOR Butembo : Lors de la conférence sur la Résolution 1325, CT Munduwandi sensibilise pour la participation de la femme à la gestion de la chose publique

4. mai 2024 Allgemein 0

L’appropriation et l’application des instruments juridiques permettront l’engendrement de la RDC en Afrique. C’est une réflexion de Madame, le Chef de Travaux, MBAMBU MUNDUWANDI. Elle l’a émise dans une conférence animée ce vendredi 3 mai 2024 dans la grande salle du site Vungi de l’UOR-Butembo.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités prévues au cours de l’année jubilaire de l’UOR.

La thématique du jour était « l’Application de résolution 1325 comme contribution à l’engendrement de la grandeur de la RDC en Afrique». L’oratrice du jour, le CT MBAMBUMUNDUWANDI, a dès le départ, expliqué la résolution 1325 signée par les Nations Unis dont la RDC fait partie. Elle a dans son argumentation, montré l’importance capitale de cet instrument.

Cette enseignante de l’Université Officielle de RUWENZORI, attachée au Département de Sciences de l’Information et de le Communication, énumère les 4 piliers de la résolution 1325. Ces piliers sont la participation, la prévention, la protection et le relèvement de la femme.

Le CT MBAMBU MUNDUWANDI, a devant les participants, détaillé les pourcentages que occupent la femme à l’UOR. Les étudiantes 35%, les personnels 18% et le Comité de Gestion la femme occupe 18%, explique-t-elle.

L’appropriation et l’applicabilité des instruments juridiques permettront l’engendrement de la RDC en Afrique, se convainc Madame le CT MBAMBU MUNDUWANDI.

« Nous voulons que l’on s’approprie les instruments juridiques et les appliquer pour l’engendrement de la RDC en Afrique. Nous voulons nous conformer aux exigences de l’état congolais. Nous avons donné les dispositions normatives de la résolution 1325, qui comprend les instruments juridiques internationaux, les instruments juridiques nationaux, les normes normatives provinciales. En ce qui concerne les grands piliers de la résolution 1325, nous avons présenté la participation, la prévention, la protection et le relèvement de la femme. Et nous avons aussi présenté le résultat par rapport à la situation de l’Université Officielle de RUWENZORI. Nous avons constaté que, au niveau des résultats les étudiantes sont au niveau de 37%, les personnels femmes 18% les postes des femmes dans le comité de gestion 18%. Au regard de ces résultats, nous avons vu que, nous sommes aussi parmi les gens appelés à  respecter le plan d’action provincial deuxième génération de la mise en œuvre de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité en province du Nord-Kivu », amorce-t-elle.

Le principe 50-50 doit être respecté, a-t-elle poursuivi. La femme doit de son côté, participer à la gestion de la chose publique.

Pour y parvenir, cette dame scientifique, le CT MBAMBU MUNDUWANDI, rassure que, la multiplication des séances de sensibilisations féminines, pourra contribuer à la réussite de la femme, enchaîne CT Mbambu.

« Nous avons aussi montré que la femme doit participer à la gestion de la chose publique. Le principe de 50-50 n’est pas encore respecté, mais nous devons tout faire pour respecter ce principe de 50-50 et la représentativité des femmes dans différentes instances de prise des décisions. Et devons sensibiliser, organiser des manifestations, des échanges, des discussions pour d’ici 2035 nous puissions arriver à respecter la représentativité partout au niveau des postes des prises des décisions », recommande-t-elle.

L’étape questions-réponses a été le point de chute de cette conférence scientifique. De leur côté, les participants à cette conférence scientifique, ont exprimé leurs sentiments de satisfaction au sortir de cette activité universitaire.

C’est le cas de Paulin KAKULE MUSUKU, directeur des affaires académique de l’UOR, KASEREKA NZANZU Jeannot étudiant et KAMBALE KASAYI Junior, tous deux étudiants en faculté de droit.

« La représentativité de la femme dans toutes les institutions a été vraiment un point qui a intéressé tout le monde, y inclus nous-même. Nous avons compris que les gens ont sentis que la femme doit aussi s’estimer parce que des fois, elle se sous-estime. Il faudrait qu’elle cherche par tous les moyens à se valoriser elle-même, dès qu’elle sait se valoriser, elle sera effectivement représentée dans toutes les institutions », opine Paulin Musuku.

« Il y a une résolution 1325, mais elle n’est pas encore appliquée. La considération de la femme n’a pas encore atteint le point où les membres qui ont contribué à l’élaboration de cette résolution. Donc là femme est encore marginalisée. Durant la conférence, on nous a démontré par des exemples concrets, notre pays a encore beaucoup à faire, nos dames, nos mamans ont encore beaucoup à faire parce que la parité ne sera pas accordée si la femme n’a pas pris elle-même les décisions. C’est le mental de la femme qui doit changer », estime Kasereka Nzanzu.

« Encore faut-il multiplier les séances de sensibilisation sur les droits de la femme, afin que la femme elle-même puisse se considérer en tant qu’être humain égal aux autres êtres humains masculins, bénéficier également des toutes libertés et droits reconnus aux hommes. C’est ainsi que, cette conférence aujourd’hui tenue par Madame le CT MBAMBU, s’inscrit exactement dans cette sensibilisation aux femmes qui doivent se focaliser sur les 4 piliers de la résolution 1325, leur prise de conscience, mais également leurs prises de connaissances des plusieurs textes mis à part même la résolution 1325 des Nations Unies », conscientise Junior Kasay.

Il sied de signaler que, le vendredi de chaque semaine, une conférence sera toujours au rendez-vous dans le cadre de l’année jubilaire de l’UOR-Butembo dans son jubilé d’argent. 

La conférence de la semaine prochaine se tiendra toujours dans grande salle du site vungi de l’UOR à partir de 12Hoo.                                                                                          

Georges LOMBA