Sécurité : « Il ne faut pas seulement investir dans les cartons alors que vos enfants ne sont pas en sécurité» Historien WAKAVWARO qui veut voir une académie militaire dans l’espace nande
L’historien WAKAVWARO MUHONGYA pense qu’il faut d’abord investir dans l’armée pour que le commerce soit garanti une fois la paix rétablie. Il l’a dit lors de la récente conférence de la société civile forces vives de Butembo, en collaboration avec le personnel académique et scientifique des Etablissements Supérieurs de la place.
« Une petite communauté comme celle des Banyamulenges avoir 32 Généraux alors que la communauté qui occupe au moins 13 % de la population mais qui a difficilement 5 Généraux au sein de l’armée et dont certains peuvent ne pas être en fonction ; je sais que c’est le Général Sindani qui occupe la plus grande fonction en qualité d’Inspecteur Adjoint au sein des FARDC. La communauté Yira devra connaitre que celui qui a l’arme est plus fort que celui qui a les cartons parce que celui qui a l’arme, il vous ravit votre carton que vous-même vous portez sur votre dos et vous l’accompagnez. Et lorsque vous arrivez à l’endroit où vous devez retourner, vous lui dites encire merci. Nous devrions reconnaitre que ce n’est plus le moment d’investirseulement dans les cartons, nous devons aussi investir notre force dans l’armée pour notre bien et le bien de nos enfants qui devront venir demain, voilà un bel héritage, la paix » explique MUHONGYA WAKAVWARO, Chercheur historien à Butembo.
Lors de son exposé, cet historien a appelé les agents de l’ordre à la discipline pour mieux assurer la sécurité d’un Etat comme la RDC.
Il a profité de la même occasion de sensibiliser les autorités compétentes de rapprocher le camp de formation militaire dans le « Bunande », milieu nande pour faciliter l’adhésion massive et consciente de ce peuple estimé oublié dans les institutions de la République Démocratique du Congo.
« Donc sans armée, la nation peut facilement disparaître. Une autre chose c’est la discipline. Rencontrez par exemple les gens de Kamango, ils vous diront les UPDF de l’Ouganda sont disciplinés. Et réellement dans cette route, il faut avoir plus ou moins trois paquets de cigarettes ; à chaque fois que vous arrivez aux militaires des FARDC, il faut donner deux. Et je me pose la question si c’était une offre empoisonnée, est-ce que ces militaires seraient capables de se battre contre leur propre mort ? Avec mon motard, nous avions tenté de donner des cigarettes aux militaires ougandais qui avaient dit : ça, ce sont les cultures de vos militaires congolais, pas nous autres. C’est là que j’ai compris qu’il faut qu’on se batte contre ces antivaleurs quand-même. Avec tous ces problèmes nous pensons que si vous entrez en politique, vous pouvez réformer avec le peu que vous êtes en train de faire en construisant à partir du néant parce que la Bible dit que celui qui est fidèle dans les moindres choses, en est d’autant dans les grandes. Sensibilisons nos enfants à intégrer l’armée car nous pouvons former une armée républicaine. Comme vous contactez déjà les leaders de ce pays, nous pensons que vous pouvez essayer de les sensibiliser pur qu’il y ait un camp d’entrainement militaire ici. Figurez-vous que si on a un camp au Grand-Nord, facilement, nombreux jeunes peuvent adhérer comme le peuple nande par exemple est sédentaire.» exhorte MUHONGYA WAKAVWARO, Enseignant et expert en Histoire.
A Butembo, l’attention est plus fixée aux attaques des ADF dans le territoire de Beni et des M23 autour de la ville Touristique de Goma, seulement au Nord-Kivu. MUHONGYA WAKAVWARO a sensibilisé sur l’importance de la cohésion des congolais à soutenir la réforme de la Police Nationale Congolaise et des Farces Armées de la RDC pour contourner les massacres génocidaires soutenus par un silence international jugé de « honteux » depuis plus de 25 ans.
Jures Kizito