RDC : Le Général MBANGU, cet ancien numéro un des opérations SOKOLA 1 qui commande d’ores et déjà les FARDC dans 7 provinces
Cérémonie de remise et reprise entre le commandant à l’intérim sortant et le nouveau commandant entrant de la 3e zone de défense des FARDC. L’activité s’est déroulée ce mercredi 26 octobre 2022 à Goma quartier général avancée de la troisième zone de défense.
Le Général Major ALENGBIA a passé le bâton de commandement au Lieutenant-Général MBANGU MASHITA Marcel. C’était en présence du Gouverneur de province, le Lieutenant-Général NDIMA KONGBA Constant.
Nommé à travers une des ordonnances lues le lundi 17 octobre 2022 sur les antennes de la RTNC, Marcel Mbangu remplace à ce poste le général Philémon Yav, écroué à la prison centrale de Makala, pour haute trahison. De la reprise de Bunagana sous occupation du M23 soutenu par le Rwanda, à la lutte contre les ADF et leurs supplétifs, des groupes armés locaux, le lieutenant-général Mbangu prend le bâton de commandement à un moment caractérisé par de nombreux défis.
Né en octobre 1965, dans la région de Kolwezi, ce haut Officier est Diplômé en Commandement et Etat-Major au Staff College en Zimbabwe, formé en Renseignement Stratégique en Égypte, Diplômé de Stratégie et de défense au Collège des hautes études de stratégie et défense, CHESD, mais aussi, Diplômé en Sécurité Internationale à The Management Institute For The International Strategy, THEMIIS, en France.
Le général Marcel Mbangu est un ancien Commandant Compagnie au sein des unités Tigres venus de l’Angola et ayant participé à la prise de Kinshasa le 17 mai 1997. En 2013, Marcel Mbangu est désigné Commandant Adjoint à la 32eme Région Militaire chargé des opérations et renseignement en Ituri/Bunia avant d’être nommé en 2015 Commandant du Secteur opérationnel militaire Sukola 1 Grand-Nord à Beni, un poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Nommé Commandant de la 3e zone de défense, le Général MBANGU MASHITA Marcel a sous son contrôle le Maniema, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Bas-Uélé, la Tshopo, le Haut-Uélé et l’Ituri, selon l’esprit de l’Ordonnance du 17 juin 2013.
Patient Akilimali