Nord-Kivu : Le Vice-Président de la Société civile négativement surpris par la rencontre entre les Officiers des Armées régulières de la région et des responsables du M23

Rencontre entre le chef d’Etat-Major adjoint des FARDC, Général Major CHICO TSHITAMBWE Jérôme, une délégation de la CIRGL la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est, EAC, du mécanisme de suivi et le M23 à Kibumba, lundi 12 décembre. La société civile du Nord-Kivu parle d’une mauvaise surprise et regrette que l’armée loyaliste commence à aller vers les terroristes du M23.

Pour Edgar Katembo Mateso, son vice-Président, les FARDC sont en train d’aller aux antipodes des retombées du mini-sommet du Luanda et d’autres ballets diplomatiques que le président de la RDC a effectués pour dire à ces miliciens de regagner les lieux d’où ils sont venus.

« On était surpris de constater que l’armée commence déjà à dialoguer avec les rebelles, or, il y avait déjà la communication des chefs d’Etats de la CIRGL qui demandait à ce que le M23 puisse immédiatement se retirer et déposer les armes mais malheureusement, on constate que cela n’a pas été fait de cette manière-là et que d’ailleurs dans ce communiqué-là, il était dit clairement que si jamais, les rebelles du M23 ne respectent pas l’ordre donné parc les chefs d’Etats dans le cadre du processus de Luanda, on autoriserait la force de la CIRGL de les contraindre à déposer les  armes mais c’est curieux de constater que, au-delà de la position de notre gouvernement. Au-delà de la position de notre gouvernement, au-delà de la demande pressante pressante de la population à ne pas pouvoir oser un jour négocier avec les rebelles, voilà que l’armée commence à fléchir », se désole-t-il.   

Les forces vives du Nord-Kivu craignent que cela ouvre une voie vers la négociation avec le M23 pendant que cette force négative n’pas de place sur le sol congolais. C’est ainsi qu’Edgar Katembo Mateso propose le feu des armées de la RDC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est, EAC,pour les vaincre militairement.

« Nous craignons que finalement à un certain moment l’on dise, on laisse le M23 dans cette position alors qu’il est déjà considéré comme une force d’agression du pays par le Rwanda est que ce mouvement, sa place n’est pas vraiment sur le sol congolais. Tout ce que notre armée pouvait faire, notre point de vue serait de forcer le M23 de quitter le sol congolais avec les armes surtout qu’elle se dit être appuyée par la force multilatérale de l’EAIC et nous passions que avec ces deux forces, la force de l’armée congolaise et la force de ces étrangers et si vraiment, il y a de la sincérité, le M23 n’aurait plus d’imposition à donner à notre armée », opine-t-il.    

Précisons que rien n’a filtré des échanges du lundi dernier entre les responsables des Armées précitées et des ténors du M23 à Kibumba.

Dalmond Ndungo