Nord-Kivu : La notabilité de Rutshuru accuse le M23 d’avoir massacré 32 civils en l’espace de 4 jours à Kazaroho
La notabilité du territoire de Rutshuru accuse les rebelles du M23 soutenus par l’Armée rwandaise d’avoir tué au moins 32 personnes. Des massacres commis de dimanche 26 février 2023 au Mercredi 02 mars 2023 à KAZAROHO, une entité située dans le groupement de TONGO en chefferie de Bwito Territoire de Rutshuru. C’est ce que fait savoir le notable Aimé MUKANDA, à travers une déclaration qu’il a rendue publique ce vendredi 3 mars 2023. Selon lui, toujours dans la même zone à KABIZO, 7 personnes sont portées disparues. Elles ont été enlevées par les mêmes éléments de l’armée rwandaise et leurs supplétifs présents dans la même Zone depuis 4 mois déjà.
« Les terroristes ont interdit aux familles de victimes de pleurer les leurs et d’aller enterrer leurs corps qui sont exposés jusqu’à maintenant au Sol à KAZAROHO une zone purement agricole suite à sa fertilité grâce à son sol volcanique », détaille-t-il.
Selon lui, ces meurtres s’ajoutent aux autres imputables aux mêmes meurtriers. Preuve, vers Nyanzale, une localité située non de la mine du Somikivu, un motard a été assassiné par les inconnus armés à Luve en date du 1er mars 2023., accuse la même source.
« Plus de 1000 personnes ont étés assassinées sur toutes l’étendue du territoire de Rutshuru depuis le 29 octobre,2022. Et plus de 500.000 personnes sont en déplacement fuyant les atrocités», dresse la notabilité de Rutshuru.
Jeudi 02 mars, un chauffeur d’un véhicule a également été tué à Katale sur la route Kiwanja-Goma. Il est parmi des personnes qui ont osé le voyage au lendemain de la décision prise par le Gouverneur de province qui a voulu rouvrir le trafic routier dans une zone sous contrôle du M23. Une décision que l’autorité provinciale a annulée le même jeudi.
« Nous recommandons au gouvernement de Protéger les témoins de massacrés de Kishishe, KAZAROHO, TONGO, BAMBU, Bishusha…en plus de l’instruction du Dossier à la Cour Pénale Internationale », sensibilise Aimé MUKANDA.
La Rédaction