Mambasa : Des activistes des droits humains saluent la mesure interdisant aux habitants de remettre les frais dits « rapport » aux militaires
Interdiction depuis le mercredi 20 mars 2024 de tout paiement de l’argent dit rapport des usagers des routes basées en territoire de Mambasa auprès des militaires. Maitre John Vuleveryo salue la décision de l’autorité militaire et souhaite que l’argent de la paisible population indument perçu par des militaires aux différentes barrières soit restitué.
Se confiant à la presse ce jeudi 21mars 2024, Maitre John Vuleveryo s’enthousiasme de la décision du commandant de la 31e brigade DP qui répond aux requêtes souvent formulées.
Cet activiste des droits humains suggère que les frais de la paisible population indument perçus dans le passé par des militaires incontrôlés au niveau des barrières illégales soient restitués.
A en croire son rapport de monitoring effectué pendant les deux dernières semaines, plus de 130 barrières présumées illégales ont été notifiées en territoire de Mambasa sur la route No 4 et 44.
Maitre John Vuleveryo appelle ainsi la population à dénoncer ceux qui pourraient passer outre la décision de l’autorité militaire à Mambasa.
« Cette décision rencontre le respect des droits de l’homme. Car, nos services de monitoring ont enregistré sur la route No 4 et 44 au moins 132 barrières, uniquement érigées pour rançonner les paisibles citoyens. Nous voudrions que les autorités militaires mènent des enquêtes pour dénicher tous les militaires qui percevaient de l’argent auprès des paisibles citoyens les jours passés et voir dans quelle mesure restituer cet argent aux victimes. Que la population puisse dénoncer à tout moment les contrevenants », souhaite John Vuleveryo.
Il convient de rappeler que dans son communiqué officiel rendu public le mercredi 20 mars 2024, le chef de la 31e brigade Bita Lomanya Moise, a interdit à tous les usagers de la route, notamment les motards, chauffeurs et les passagers de donner l’argent(rapport) aux militaires basés aux différents postes de contrôle, quel que soit le motif avancé par ceux-ci.
La Rédaction