Butembo : En célébrant leur journée, des poètes s’invitent à montrer que la victime de massacres ne peut être confondue au bourreau
Les massacres et les violences transforment leurs victimes à des bourreaux. Dans un tel contexte, le poète a le rôle très capital à jouer dans la société afin que les victimes ne soient pas confondues aux criminels. Propos de MAPSON VITEGHE, à l’occasion de la journée mondiale de la poésie célébrée chaque 21 mars de l’année.
Ce jeudi 21 mars 2024, les poètes de la ville de Butembo se sont réunis dans la salle du centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC-BUTEMBO) en vue de célébrer la journée leur dédiée.
Au programme de cette conférence plusieurs exposés ont été développés. Thème retenu en ville de Butembo, « Le sang de l’innocence crie vengeance ».
Le poète de l’Est de la RDC, doit être en mesure de pleurer, de donner l’espoir, garder de mœurs, la puissance de faire changer le monde, déclencher les émotions, éveiller la conscience, découvrir l’innocent, revêtir la peau de l’autre pour transmettre un message car il est le flambeau de la nation, réparer le mal, pour le bien de l’humanité. Tels ont été les maîtres-mots de MAPSON VITEGHE, orateur principal.
La poésie est un des cinq principaux genres littéraires français. A côté des genres narratif, théâtral, argumentatif et épistolaire, la poésie joue avec le langage et la sonorité des mots pour exprimer un état d’esprit ou un état d’âme en vue de véhiculer un message précis.
Wivine Kahunga