Lubero : Pléthore dans des classes qui ont même 95 écoliers, des responsables d’écoles appellent à l’aide

Lubero : Pléthore dans des classes qui ont même 95 écoliers, des responsables d’écoles appellent à l’aide

7. septembre 2024 Allgemein 0
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Plusieurs écoles publiques de la commune de Lubero font face à une pléthore d’apprenants. La gratuité de l’enseignement de base et l’insécurité dans plusieurs zones du territoire de Lubero sont à la base de cette situation. Des chefs d’établissements sollicitent le désengorgement de leurs écoles.

C’est le cas de l’école primaire KASIYI, un établissement conventionné kimbanguiste. Ici, les classes du degré élémentaire, c’est-à-dire la première et la deuxième année ont reçu entre 80 et 95 écoliers par classe, dépassant l’effectif prévu par les normes  de l’enseignement au pays.

Le responsable de cette école justifie cette pléthore par la gratuité et l’insécurité dans la partie Sud et Ouest de la commune de Lubero. « La première, la deuxième… jusqu’à la 6e année, c’est pléthorique. L’effectif varie entre 85 et 95 écoliers. C’est dû à la gratuité et à la guerre au Sud voire Cantine. Les écoliers s’asseyent à 5 voire 6 », peint Etienne PALUKU MUSAVULI.

La même situation est vécue à l’école primaire UFAHAMU située au cœur de la cité. Ici, les enfants se mettent à 7 ou 8 apprenants sur un pupitre. « La classe est pléthorique. Dans ma salle de classe, les enfants s’asseyent à 7 ou 8 », témoigne Marie-Jeanne KAVUGHO KARUKE, enseignante en première année.

Dans d’autres écoles primaires comme MUCHUNGAJI, LUBERO, KAMALERA, MIGHERI, le même problème est constaté. Les responsables de ces écoles visitées demandent au Gouvernement central, à travers le Ministère de tutelle, de leur venir en aide en construisant d’autres édifices afin que les enfants étudient dans de bonnes conditions. « Pour la bonne éducation de ces enfants, nous voulons à ce que le Gouvernement puisse nous aider, surtout pour s’asseoir ».

A une semaine de la rentrée scolaire de l’année 2024-2025, de nombreux enfants ne sont pas encore inscrits faute de places dans des écoles à Lubero.

Laetitia Kamate Vusara