Journée du Diabète: Le CT MUSAVULI démontre comment l’insécurité peut causer le diabète chez les populations vivant dans les zones en insécurité

Le chef de travaux PALUKU MUSAVULI Georges, demande au Gouvernement de la République d’opérationnaliser rapidement le programme de prise en charge intégrée du diabète dans le système sanitaire Congolais. Ce chercheur en diabétologie et maladies métaboliques de surcharge l’a indiqué à la Radio Elimu, la voix de l’UOR, à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébrée le 14 Novembre de chaque année. « Eduquer pour protéger l’avenir », est le thème retenu pour cette année.

Ce chercheur laisse entendre que le stress permanent dû à l’insécurité persistante associée à la paupérisation de la population et au sous-développement généralisé, sont autant des facteurs qui sont à la base de l’amplification du diabète sucré à l’Est du pays.

« Le stress déclenche l’hypersécrétion d’adrénaline et donc élève le taux du sucre  dans le sang… En notre qualité, nous réitérons la restauration de la paix à l’Est et réitérons notre note de plaidoyer adressée aux décideurs congolais en prélude de l’opérationnalisation de notre programme de prise en charge intégrée du diabète dans le système sanitaire congolais », plaide le Chef de Travaux PALUKU MUSAVULI Georges.

Ce responsable du centre nutritionnel basé à Kavitero, en commune Vulamba, conseille la population à fréquenter le service de nutrition et diététique une fois le mois, contrôler habituellement et régulièrement l’hémoglobine glysylée  chaque trimestre.

Par ailleurs, la fréquentation des services de dentisterie, de cardiologie, d’ophtalmologie, de gynéco-andrologie et de neurologie chaque 6 mois, s’avère indispensable pour les personnes atteintes de diabète. Il ajoute que la valeur normale du niveau du sucre dans le sang pendant la journée, varie en oscillant entre 70 et 120 milligrammes par décilitre.

Selon l’OMS, le diabète est déclaré, lorsque le taux du sucre dans le sang est supérieur ou égale à 126 milligrammes par décilitre.

                                                                                             Samuel Lukalango