Ituri : 10 morts dont 4 femmes dans une nouvelle attaque des miliciens CODECO  à Galai-Mabilindey (Bilan provisoire)

Ituri : 10 morts dont 4 femmes dans une nouvelle attaque des miliciens CODECO  à Galai-Mabilindey (Bilan provisoire)

6. avril 2024 Allgemein 0
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Une nouvelle attaque attribuée aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo, CODECO a fait dix morts, dont quatre femmes. Les autorités locales confirment le fait survenu le matin de ce samedi 6 avril 2024 dans la localité de Galai, Groupement MABILINDEY, en secteur de Banyali Kilo, en territoire de Djugu.

Les sources locales renseignent que les assaillants qui seraient venus du village Andisa, ont lancé leur offensive vers 8 heures locales de ce samedi, laissant derrière eux dix civils morts dont les corps gisent encore au sol, dans le groupement Mabilindeyi. « Au moins six corps ont été provisoirement ramassés, mais nous craignons que le bilan ne soit plus lourd. Les opérations de fouille se poursuivent, » a déclaré Cephas Daniel, président des jeunes du secteur de Banyali Kilo, confirmant la gravité de l’attaque.

Face aux journalistes, le Docteur VITAL TUNGULO, alors président de la communauté locale aparlé d’un bilan provisoire de l’incursion.

Ce cadre a exprimé son indignation face à cette nouvelle incursion qui inquiète énormément la population.

Des sources sur le terrain indiquent que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) auraient repoussé les assaillants, permettant un retour temporaire au calme dans le village attaqué.

Cependant, une atmosphère de peur persiste dans le secteur de Banyali Kilo, exacerbée par des attaques répétées de la CODECO, notamment dans les zones minières où les miliciens cherchent à contrôler l’extraction de l’or. 

Le secteur de Banyali Kilo est depuis longtemps un point de tension en raison de sa position stratégique pour les miliciens de la CODECO, qui l’occupent depuis plusieurs années.

En rappel, le 13 décembre 2022, le gouverneur militaire de l’’Ituri avait promis à la population la délocalisation de ces miliciens, qui aujourd’hui ne cessent d’inquiéter les communautés.

 Jures Kizito