Goma: Après échange avec l’ambassadeur de la jeunesse pour la paix et le Coordinateur de la FOFAT, les porte-paroles des étudiants s’engagent à contribuer à l’édifice de la paix

Goma: Après échange avec l’ambassadeur de la jeunesse pour la paix et le Coordinateur de la FOFAT, les porte-paroles des étudiants s’engagent à contribuer à l’édifice de la paix

19. avril 2024 Allgemein 0

En séjour au Nord-Kivu, l’ambassadeur de la jeunesse pour la paix qui est accompagné par la coordination nationale de la Fondation Félix Antoine TSHISEKEDI, FOFAT en sigle, a conféré avec les porte-paroles des étudiants des Universités de Goma le mercredi  17 avril 2024. Ceux-ci se sont engagés à s’impliquer dans la  recherche des pistes des solutions pour la paix durable à l’Est de la RDC. L’échange a eu pour cadre l’hôtel Serena  de Goma.  

Dans ses propos,  Mr Trésor BAGAYAMUKWE BYAMUNGU a  fait savoir que le projet en cours vise à mettre en valeur le savoir-faire de tout un chacun dans la recherche de la paix.  « Nous voulons travailler main dans la main. Que chacun de nous amène sa pierre à l’édifice pour que nous ayons cette paix durable. », a-t-il amorcé. 

La mission de  Mr Trésor BAGAYAMUKWE BYAMUNGU et sa suite consiste à travailler en étroite collaboration avec tous les étudiants de Goma. Une mission qui va s’étendre sur d’autres entités de la province et même au niveau national. 

« Cette idée est née à Kinshasa mais nous avons voulu commencer par la ville de Goma car c’est le chef-lieu de la province qui a subi plusieurs atrocités. Après Goma, cela va s’étendre jusqu’à Butembo, Beni, Bunia pourquoi pas sur toute l’étendue de la République « , a-t-il poursuivi.

Dans la foulée,  l’orateur a fait entendre à ses interlocuteurs que ce projet va concerner les personnes les plus touchées telles que les femmes déplacées qui souffrent et qui  manquent notamment les  moyens pour faire scolariser leurs enfants. « Nous allons construire un Centre socio-culturel qui va abriter un centre de formation école, un espace sportif et un espace pour l’autonomisation des femmes, en faveur des déplacés de guerre. D’où, les femmes vulnérables vont apprendre des métiers qui leur permettront de subvenir aux besoins de leurs familles », souligne-t-il 

Cet exposé a enchanté les porte-paroles des étudiants, présents à cette rencontre. Ils souhaitent que ce programme aille jusqu’à des actions  concrètes pour la  cause  de la paix sur toute l’étendue de la République. 

« Je souhaiterais que l’ambassadeur de la jeunesse pour la paix n’arrête pas ce programme rien que par des conférences qui ne sont que de sensibilisations comme tant d’autres personnes qui passent dans nos institutions et ne fournissent rien comme changement ni nouveauté. Je souhaiterais que ce programme aille de l’avant et que chaque étudiant se sente responsable de ramener la paix là où il est. Nous  étudions dans des mauvaises conditions. Et si la paix pouvait venir des étudiants du Nord-Kivu cela devait être notre joie. », réagit le président provincial des étudiants du Nord-Kivu, Salem MUKONO MBO.

Il faut dire que quelques scientifiques ont également pris part à  ces  assises. Emmanuel BARAKA, spécialiste en leadership et développement au sein de l’AYLF (Africa Youth Leader Forum) est l’un d’eux .

Il a montré que l’instruction en soi sans  un bon suivi ne peut  pas ramener la paix en RDC. « L’instruction qu’on donne à l’école doit être complétée par un suivi systématique de l’Université ou de l’école à la maison. Il est donc question de faire le suivi et accompagner un étudiant sur tous les plans en suivant le modèle de Jésus qui enseignait non seulement sur la vie spirituelle mais aussi sur la pratique quotidienne », ajoute-t-il.

Cet ancien enseignant appelle les organisateurs de ce projet à songer aussi à l’insertion des étudiants dans la vie professionnelle qui leur permettra de vivre en harmonie avec les autres, ce qui constitue un bon départ dans la cohabitation pacifique. 

En attendant, les étudiants présents ont  promis d’être des messagers auprès de leurs pairs pour l’édifice de la paix,  non seulement au Nord-Kivu mais  aussi partout au pays. 

Denise Kavira Kyalwahi, depuis Goma