Comment bien utiliser un réseau social ? Explications de l’Ingénieur Père Kasoko, Spécialiste en conception web
Environs trois quart de la population du monde se sert des réseaux sociaux pour interagir. En RDC, tout comme beaucoup de coins du monde, vous pouvez visualiser ou lire autant des jeunes que des leaders s’en servir. Les réseaux socio-numériques, au lieu d’être un socle de toute haine ou tout positionnement malin, doivent être un espace où les hommes et les femmes se réunissent pour le bien de la communauté entière sans distinction de statut, de niveau d’étude, ou de tout rang social afin de servir de lieu d’éducation à la citoyenneté responsable.
C’est en ces termes que l’ingénieur Père KAVUSA KASOKO Jean-Guillaume lance un message à tout internaute de jouer sa part pour la paix durable face à la crise multidimensionnelle à l’Est de la RDC à titre d’exemple.
De cet effet, il est parti de la définition d’un réseau social dans le contexte autant pratique que théorique.
« A mon avis, on doit simplement dire qu’un réseau social est un site que quelqu’un peut créer pour interconnecter un grand nombre des personnes pour communiquer. Ça constitue une forme de famille qui communique des messages de telle sorte que les acteurs impliqués peuvent communiquer comme dans une relation familiale », amorce l’Ingénieur Père Kasoko, Spécialiste en conception web.
Cet informaticien actif redéfinit l’idéal d’un réseau social. KAVUSA KASOKO Jean-Guillaume le situe à la proximité relationnelle entre les nécessiteux d’informations.
« Le réseau social c’est pour essayer de rapprocher les gens, créer des relations avec les personnes. Parlons par exemple de Facebook qui semblait être le premier réseau social connu. Celui qui l’a créé, a trouvé que les gens pour être plus proches, ils utilisent les termes aimer ou ne pas aimer, c’est ce qui a fait en fait la renommée de ce site et d’autres sites ou réseaux sociaux numériques sont vraiment nés de ce système là », poursuit notre interlocuteur.
Un réseau social peut minimiser ou juguler une crise selon que les internautes l’utilisent.
KAVUSA KASOKO Jean-Guillaume pense qu’il faut que, de quel statut social qu’on soit, il faut une éducation aux réseaux sociaux pour être capable de s’en servir avec responsabilité.
« Les réseaux sociaux actuellement sont devenus comme des couteaux à double tranchant. Bien sûr quelqu’un peut utiliser le réseau social pour aider, pour relever un peuple, pour soutenir quelqu’un dans la difficulté, mais malheureusement certains commencent à utiliser les réseaux pour détruire, pour dénigrer ou alors partant de ce que nous sommes en train de voir actuellement, certains les utilisent pour un combat politique, pour anéantir une nation ou les idées de tel ou tel autre acteur. Alors que les uns l’utilisent pour le bien, il y a d’autres qui s’en servent donc pour le mal. Sachez que vous pouvez aussi l’utiliser pour votre propre détriment. Il faut que les leaders y contribuent beaucoup parce que dans la plupart des cas, ce sont eux qui influencent les autres, surtout ignorants des conséquences qui peuvent venir à leur défaveur jusqu’à les malmener tout au long de leur vie. Il faut être flexible à recevoir une éducation sur quelque chose qu’on ne maitrise pas encore. Il ne suffit pas d’imiter ce que les autres font sans en mesurer les possibles effets positifs et négatifs afin de savoir à qui cela va profiter. Alors il faut une éducation à tous les utilisateurs pour savoir comment se servir des réseaux car un couteau à double tranchant duquel on doit veiller pour ne plus se retourner contre soi », boucle le Père Jean-Guillaume KASOKO.
Etre éduqué ne signifie pas qu’on soit forcement passé par l’école scientifique. L’Education commence à la maison, dans la compagnie personnelle et finit en société.
Chacun doit fournir un effort car une fois on se sert mal des réseaux sociaux par exemple, les risques peuvent se retourner contre l’utilisateur, surtout, pour des questions sécuritaires, ainsi que de renseignements dans les limites des droits personnels et constitutionnels, a chuté notre interlocuteur.
Jures Kizito