Butembo : Somo Richard, la passion du transport des biens sur la trottinette pour subvenir aux besoins de la famille

Butembo : Somo Richard, la passion du transport des biens sur la trottinette pour subvenir aux besoins de la famille

31. janvier 2024 Allgemein 0

Des personnes sans emploi sont exhortées à intégrer massivement le métier de conducteur de trottinette. Objectif visé, subvenir aux divers besoins de la vie. La rédaction centrale de a Radio Elimu voix de l’UOR-Butembo s’est entretenue ce mercredi 31 janvier 2024 avec KAKULE SOMO Richard l’un des conducteurs des trottinettes en ville de Butembo.

KAKULE SOMO Richard, conducteur d’une trottinette en ville de Butembo a fait entendre que son métier est rentable. Notre interlocuteur a déclaré que le métier de conducteur d’une trottinette est trop avantageux car il subvient aux besoins de la famille. « Tout dépend de la manière dont on se donne  au travail. Pour les parents, la trottinette est une ressource de revenus », renchérit-t-il.  

« Ça nous aide quand-même, mais ça dépend aussi de l’importance que vous réservez à ce métier. Si vous travaillez avec objectivité, ça va subvenir aux besoins désirés. Les parents sont en train de gérer les enfants à partir de ce métier. Il peut y arriver vous vous achetiez la trottinette privée, soit vous louez une trottinette via les collaborateurs de notre Bureau », indique-t-il.

Par ailleurs, KAKULE SOMO Richard a indiqué que les conducteurs des trottinettes sont confrontés à plusieurs difficultés dans l’exercice de leur métier. Pour lui, ils sont victimes des accidents  et la non considération du métier par certains clients et beaucoup d’autres défis.

Monsieur SOMO Richard insiste, en outre, sur le respect à l’égard des conducteurs des trottinettes. Il a par ailleurs appelé les sans-emploi à adhérer massivement dans ce gagne-pain.

« Les difficultés ne manquent jamais dans des différents métiers. Nous traversons également des difficultés énormes. Tantôt on peut tamponner un piéton ça va créer les mésententes et plusieurs conséquences, soit la trottinette cogne le véhicule d’autrui et on vous arrête. Voilà pourquoi il faut travailler avec prudence. Nous, on ne veut pas de soulard, ça aurait été mépriser notre métier. Deuxièmement les clients minimisent notre métier.  Ils veulent nous imposer le prix pour transporter les colis qu’ils nous confient… Que les gens qui traînent les pas à la maison se hâtent pour faire ce boulot vu la rentabilité positive. Les gens sont priés à respecter les conducteurs des trottinettes comme ceux-ci les respectent », plaide-t-il.

Comme SOMO Richard, d’autres conducteurs des trottinettes servent les habitants dans le transport des produits vivriers et autres chaque jour de la semaine.

Plamedi Falay et Sarah Manoka