Butembo : A la découverte du moment pendant lequel la chèvre peut être soumise au jeûne. Explications du Vétérinaire Musondolya

Butembo : A la découverte du moment pendant lequel la chèvre peut être soumise au jeûne. Explications du Vétérinaire Musondolya

31. janvier 2024 Allgemein 0

Il est possible d’intervenir une bête qui a avalé un corps étranger et lui permettre de survivre. Cette assurance est du médecin vétérinaire Musondolya Muhayirwa, responsable d’une clinique vétérinaire basée sur avenue des martyrs No 16 en ville de Butembo. Il a indiqué à  ce mercredi 31 janvier 2024 à son office de travail.

Se confiant à notre reporter après la supervision de deux chèvres qu’il a intervenu sur avenue Makasi le 20 janvier dernier, le vétérinaire Musondolya note que la bête qui a avalé un corps étranger passe d’abord par un examen microscopique et macroscopique avant son intervention.

Une chèvre en traitement chez le Vétérinaire Musondolya. Photo Samuel Lukalango/Radio Elimu

Il fixe que l’opération chirurgicale de la bête intervient après l’aval de l’éleveur. « Avant l’intervention, il faut tout d’abord commencer par les examens microscopiques et macroscopiques de l’animal. Après l’anamnèse, on procède aux examens.  S’il y a fracture, on fait le mieux pour le soigner. Pour les  deux chèvres que nous avons intervenues la semaine écoulée, après intervention, nous avions constaté qu’elles portent des corps étrangers dans l’estomac, des caoutchoucs et des pierres. La palpation  et d’autres examens nous ont facilité à les détecter », clarifie-t-il.

Cet expert vétérinaire renchérit que l’animal est soumis  d’abord à un jeûne et ne boit que de l’eau avant d’être intervenue. Il rassure qu’après cette intervention chirurgicale, la bête a la chance de survivre. « Avant d’intervenir, il faut mettre l’animal à jeûne, il ne boit que de l’eau et après on peut passer à l’opération. Cette intervention nécessite toujours la préparation de l’animal et de l’éleveur. Après le retrait du corps étranger, l’animal poursuit les soins et survit », démontre le vétérinaire Musondolya.

Ce vétérinaire ajoute que la plupart des chèvres qu’il intervient sont celles qui divaguent en ville.

Pour ce faire, il suggère l’installation des étables à domicile, ainsi que l’approvisionnement en intrants nécessaires en faveur de ces animaux.

Objectif, accroître la production et les contourner des dangers.

                                                                     Samuel Lukalango