Butembo : Présentateur de l’Emission « le français …, soignons-le », le CT MUPITA pense qu’être scolarisé dans sa langue maternelle permettrait de minimiser les échecs
« Une langue est faite pour communiquer. Elle ne doit pas faire objet d’une discrimination, plutôt qu’unir les gens pour une compréhension mutuelle ». Ce sont les termes du Chef de Travaux MUPITA ROLAND à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la langue maternelle à l’honneur, chaque 21 février de l’année.
Cet enseignant de languepense que la langue maternelle garde toujours sa place dans la vie d’un homme. MUPITA ROLAND reste d’avis que c’est la langue maternelle qui identifie celui qui l’utilise.
« La langue maternelle est un facteur d’identité primordiale. C’est avec la langue maternelle que l’enfant découvre les réalités de la vie et du monde. Vous savez, on peut passer toute sa vie professionnelle en parlant le Français ou l’Anglais mais en même temps, mais on continue à comprendre le monde par la langue apprise en premier, qui est laquelle si ce n’est pas la langue maternelle ? », a explicité MUPITA ROLAND, Chef de Travaux et Enseignant de langue et de littérature à Butembo et environs.
Cet enseignant de langue pense que la procédure d’apprentissage de la langue serait revue. Selon MUPITA ROLAND, il n’est pas forcement logique qu’on interdise fermement aux apprenants de se lier à leurs langues maternelles.
« On ne devrait pas interdire trop aux élèves et surtout enfants de parler leurs langues maternelles. Si on le fait aujourd’hui dans nos écoles c’est parce que peut-être on suppose qu’ils les ont déjà maitrisées qu’ils peuvent maintenant apprendre une langue seconde c’est-à-dire la langue de science, etc. Etre scolarisé dans sa langue maternelle permettrait de minimiser les échecs. De surcroit, cela aiderait à s’enrichir et pourquoi pas devenir aussi langue des sciences à l’instar de l’Anglais et du Français comme d’autres », a souhaité MUPITA ROLAND, promoteur et présentateur de l’émission « LE FRANÇAIS NOTRE HERITAGE, SOIGNONS-LE ».
« Etre polyglotte, c’est bien. Cela offre des ouvertures. Nos langues maternelles sont concurrencées, d’ailleurs menacées », pense ce cadre littéraire.
Des groupes parlant une langue de grande diffusion exercent une sortent de pression sur les langues parlées localement par des petits groupes. Et plusieurs, malheureusement, se rabattent sur les langues parachutistes qu’ils parlent même très mal, selon lui.
Ainsi, de ce fait, MUPITA Roland soutient que la langue maternelle devrait permettre aussi longuement possible une communication de compréhension mutuelle, intercommunautaire, pour faire face au racisme qui ne devrait pas avoir le dernier mot dans le quotidien humain.
Jures Kizito