Butembo : Plus de 8 meurtres depuis février dont celui d’un taximan à Mususa-Kaliva, le REDHO s’inquiète de l’insécurité galopante
Le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO, s’inquiète du taux élevé des cas de meurtres et assassinats en ville de Butembo depuis quelques semaines. Ceci ressort de son communiqué rendu public ce lundi 15 avril 2024.
Ce regroupement d’Organisations de défense des droits humains évoque d’abord le cas récent de la fusillade d’un jeune taximan le samedi 13/04/2024 à KALIVA/VURANGA. Des bandits l’ont achevé par balle après qu’ils venaient de piller dans des boutiques à Kaliva-Mususa.
Le REDHO dit avoir documenté plus de 8 cas en ville de Butembo, sans oublier plusieurs autres cas d’attaques et incursions des bandits armés.
En date du 18/02/2024, un jeune Garçon a été tué par fusillade au Quartier RUGHENDA, Commune BULENGERA en ville de Butembo 2.
En date du 28/02/2024 une dame a été tuée au Quartier VUTSUNDO, Commune KIMEMI.
En date du 07/03/2024, une dame a été tuée par poignard à VUTALIRYA, Quartier KITULU, Commune Mususa.
En date du 08/03/2024 une dame a été tuée par fusillade à MALENDE, Quartier MALENDE, Commune KIMEMI.
En date du 21/03/2024 une dame a été tuée par fusillade, au Quartier RUGHENDA, Commune BULENGERA.
En date du 13/04/2024, deux personnes ont été tuées par fusillade, en Cellule VULINDI, Quartier MUKANGIRWA, Commune Vulamba.
Et alors, le cas du jeune Garçon Taximan tué par fusillade à KALIVA/VURANGA à la limite entre la ville de Butembo et le territoire de Lubero.
Au regard de la recrudescence des cas des meurtres, assassinats et incursions nocturnes des hommes armés en ville de Butembo et environs, le REDHO appelle les services de sécurité à bien faire leur travail de prévenir le mal contre la paisible population.
Dans son communiqué signé par Maître MUHINDO WASIVINYWA, Coordonnateur, le REDHO demande aux Instances Judiciaires de diligenter les enquêtes sérieuses pour que les auteurs soient dénichés et jugés conformément à la loi.
Sa recommandation à la population consiste à collaborer avec les services de sécurités en dénonçant tout cas suspect.
La Rédaction