Butembo : Mouvements citoyens, groupes de pression et confessions religieuses mobilisés pour rendre hommages aux victimes des tueries au pays

Butembo : Mouvements citoyens, groupes de pression et confessions religieuses mobilisés pour rendre hommages aux victimes des tueries au pays

2. août 2024 Allgemein 0
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Commémoration sur le genocost sur toute l’étendue du territoire national de la République démocratique du Congo ce vendredi 2 août 2024. A Butembo, une activité populaire a vécu pour mettre un cachet spécial sur cette journée mémorielle a été effective au Stade Van Nevel,  ex Matokeo. En tout cas, les messages qui réclament la paix et la sécurité en RDC ont été émis par les représentants des mouvements citoyens, groupes de pression et confessions religieuses de la ville de Butembo.

Des cérémonies au programme du jour pour cette triste journée en mémoire des victimes des guerres et conflits armés dans le pays ont été au programme.

Un culte œcuménique a été dit par différentes confessions religieuse de la ville. Ici nous citons par exemple, l’Eglise du Christ au Congo, les Eglises de réveil, les Anglicans ainsi que les musulmans.

Ces pasteurs ont prêché l’unité entre congolais et l’amour du proche pour le pays respire l’air d’une paix durable.

Ils se sont inspirés de différents passages bibliques qui montrent aussi d’autres communautés qui traversaient le calvaire qui avaient enfin recouvré leur liberté.

Par la suite, les leaders des certains mouvements citoyens et groupes de pression ont appelé tous les congolais dans l’ensemble à la résistance afin de barrer la route aux ennemis de la paix sur le sol congolais.

Les participants avaient en mains les calicots qui avaient des slogans, messages de paix et certaines photos des victimes des guerres en RDC. On pourrait lire « non au génocide au Congo », « mauwaji ya komeshwe », « non à l’holocauste au Congo »,…

Au finish, alors autour de 18 heures locales, les participants ont allumé chacun sa bougie. Selon eux, il s’agit d’une « bougie d’espoir ».

Ils espèrent que la RDC aboutira à une paix incontestable.

Cérémonies du genre à Goma

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a inhumé, ce vendredi 2 août 2024, 8 personnes au cimetière du Genocost, dans le groupement Kibati, en territoire de Nyiragongo.

Cette cérémonie de mise en terre a été faite en marge de la journée du Genocost, organisée en collaboration avec le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, (FONAREV). 

Ces personnes avaient tuées, entre les 15 et 16 juillet derniers, à la suite des bombes larguées par le M23 sur le village Bweremana, dans le sud du territoire de Masisi, informe Radio Okapi.

Après leur mise en terre, les survivants de ces tueries et massacres se sont réunis dans un hôtel de Goma, où ils ont partagé leurs expériences et échangé sur leurs réalités communes.

Occasion pour ces victimes de déplorer ces incidents sécuritaires qui ont déjà coûté la vie à plusieurs millions de Congolais depuis 1993.

La Première  Ministre à Kisangani

La Première ministre, Judith Suminwa a lancé, vendredi 2 août 2024, les activités du Genocost (Génocide congolais pour des gains économiques), à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo. Cette journée est dédiée aux  victimes d’atrocités liées aux conflits armés à travers le pays.

Selon radiookapi.net, la cheffe du Gouvernement a échangé avec la seule survivante de la famille Otshudi alors que les 8 autres membres avaient été massacrés lors de la guerre de 6 jours, qui avait opposé les armées ougandaise et rwandaise à Kisangani. Dans la foulée, Judith Suminwa a exprimé la volonté du Gouvernement d’accompagner les victimes de différentes guerres survenues à Kisangani. Il s’agit de la guerre de 3 jours, celle de 6 jours dont les victimes ont été jetées dans le fleuve Congo et la rivière Tshopo et celle d’agression, menée par le Rwanda et l’Ouganda.

La Première ministre a par ailleurs, assuré que plus rien ne sera oublié et la justice sera rendue en faveur de toutes les victimes. 

Le Gouvernement a prévu dans le pilier 2 de son Programme d’actions des mécanismes de réparation en faveur de ces victimes mais aussi des garanties de non-répétition.

Le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), a aménagé un lieu de recueillement où ont été enterrés les restes de 8 membres de la famille Otshudi, tous massacrés simultanément. Ainsi, au total 93 croix sont plantées dans ce cimetière.

Georges Lomba