Butembo : Maître KISUNGA salue la libération d’au moins 40 détenus après une mission de contrôle menée par l’Auditeur militaire à Kakwangura
Au moins 47 personnes viennent de quitter la prison urbaine de Kakwangura ce samedi 27 mai 2023 à Butembo. Il s’agit des citoyens qui étaient poursuivis pour des faits bénins ou qui étaient détenues irrégulièrement. Cette libération est le fruit d’un travail qu’a mené l’Auditeur militaire de Butembo dans cette maison carcérale depuis jeudi dernier.
Cette autorité s’est employée à passer au peine-fin le dossier de chacun des détenus, sous sa compétence. A la conclusion, l’Auditeur militaire a ordonné la libération de ces citoyens, sans condition. « Aucun d’eux n’a payé un seul franc congolais pour sa libération », résume Maître KASEREKA KISUNGA Guy-Guy, qui s’est confié à Radio Elimu, en réaction à cette libération.
Cet auxiliaire de la justice salue ainsi l’initiative de l’Auditorat militaire qui contribue à désengorger la prison urbaine de Butembo-Kakwangura. « La prison de Kakwangura a un surnombre. L’Auditeur militaire a trouvé mieux d’y effecteur un contrôle pour désengorger cette prison. Ce que l’Auditorat militaire vient de nous montrer prouve qu’il y a lieu que notre justice élève notre Nation », conclut Maître KASEREKA KISUNGA Guy-Guy.
A son tour, le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO salue et remercie l’Auditeur Militaire de Garnison de Butembo-Lubero pour avoir libéré ces détenus à la Prison Centrale de Butembo/KAKWANGURA. Ce, après une inspection qu’il a effectuée dans cette maison carcérale pendant deux jours. « Tout en remerciant l’Auditeur Militaire, le REDHO sollicite que l’inspection soit régulière à la prison en vue de s’imprégner de la situation permanente des dossiers des détenus », réagit aussi le REDHO, dans un communiqué ce samedi 27 mai 2023.
Dans son rapport de samedi 20 mai 2023, le Réseau des Droits de l’Homme, REDHO, a indiqué que les détenus vivent la promiscuité au sein de la prison de Butembo, outre le manque de vivres et des maladies qui les accablent.
Un total de 798 détenus dont 2 femmes ont été rencontrés en prison le 19 mai. Ce lieu de rééducation avait été érigé pour moins de 200 personnes.
La Rédaction