Butembo : L’école pour enfants déplacés a déjà fermé ses portes mais l’encadrement de ces nécessiteux se poursuit

Butembo : L’école pour enfants déplacés a déjà fermé ses portes mais l’encadrement de ces nécessiteux se poursuit

26. janvier 2024 Allgemein 0

L’Ecole Primaire Saint Jérôme, une école qui encadrait les enfants déplacés de guerre vivant en ville commerciale de Butembo n’est plus fonctionnelle suite au manque de moyens financiers. Où sont partis les enfants de cette école ? Ont-ils abandonné les études ? Madame Vagheni Sikuli, ancienne cadre de cette école répond à ces questions en marge de la journée mondiale de l’éducation, célébrée chaque 25 janvier de l’année.

Abordée ce jeudi 26 janvier 2024, en son office de travail, la directrice de l’école primaire Tsaka Tsaka affirme que plus d’une centaine d’écoliers déplacés ont été répartis dans d’autres écoles de la Paroisse cathédrale après la fermeture de l’Ecole Primaire saint Jérôme.

Parmi ces écoles Madame Vagheni Sikuli cite notamment ; « EP Tsaka Tsaka, Butembo Cité, Mater Ecclésia, MGR Kataliko, Katsya, Maman wa Rehema, Masikilizano, Kamusonge, Wakere et EP Kasanga ».

Néanmoins, elle signale quelques difficultés que connaissent ces enfants dont le manque des fournitures scolaires, uniformes et autres. A cet effet, Madame Vagheni Sikuli appelle les personnes de bonne volonté à voler à la rescousse de ces nécessiteux afin de garantir leur éducation. « D’abord je remercie toutes les personnes qui ont concouru pour que ces enfants soient intégrés dans d’autres écoles. Mais vraiment ça ne suffit pas car il faut que ces enfants étudient dans de meilleures conditions. C’est pourquoi, j’appelle tout le monde à continuer à aider ces enfants, ils ont besoin des cahiers, uniformes donc les fournitures scolaires et même les habits. », sensibilise notre interlocutrice.

L’Ecole Primaire Saint Jérôme n’était pas encore prise en compte dans le système de la gratuité de l’enseignement. Une situation qui a causé le chaos chez les enseignants par manque de moyens. « Saint Jérôme n’était pas dans la gratuité de l’enseignement, ce qui a été difficile pour cette école de fonctionner sans moyens. Il arrivait qu’on demande aux enfants déplacés de payer quelque chose pour subvenir à quelques besoins primaires de l’école. C’est pourquoi nous nous sommes demandés comment les élèves déplacés peuvent payer alors que d’autres non-déplacés sont dans la gratuité et voilà saint Jérôme a été fermé et les enfants ont été intégrés dans d’autres écoles de la gratuite. », explique-t-elle.

L’Ecole Primaire Saint Jérôme œuvrait dans les salles de l’EP TsakaTsaka aux heures d’après-midi.

Dagzos Bailanda