Butembo : Le nutritionniste Vuno encourage la consommation des aliments ‘‘locaux’’ et déconseille des aliments ‘‘malpropres’’ ou qui ont duré

Butembo : Le nutritionniste Vuno encourage la consommation des aliments ‘‘locaux’’ et déconseille des aliments ‘‘malpropres’’ ou qui ont duré

22. mai 2024 Allgemein 0

L’alimentation constitue un défi immense en ville de Butembo. Dans cette ville qui a une conjoncture économique préoccupante, plusieurs facteurs concourent à la nutrition de la communauté. La propreté alimentaire est l’un de choix qui participent au contact de la clientèle.

Rencontré pour cet effet, le nutritionniste KAMBALE VUNO Jean-Marie conseille la propreté des aliments pour la santé communautaire.

« De manière générale, si un nutritionniste participe à la gestion d’un restaurant, il faut qu’il constitue des repas qui sont adaptés au milieu, pas normalement des repas venus d’ailleurs. Nous devons plus consommer « local » parce que ce sont des repas qui sont toujours constitués avec la force à base des aliments locaux comme des ignames, les colocases non épluchés, les patates douces, les feuilles des courges sans huiles et nous voulons revenir à l’alimentation des ancêtres parce que nous avons constaté que, à cause des consommer beaucoup d’huiles, beaucoup de sels, les gens tombent malades chaque jour», explique KAMBALE VUNO Jean-Marie, Nutritionniste à Butembo.   

Pour cet enseignant, c’est inacceptable que les familles fassent consommer les aliments pourris ou des repas réchauffés. KAMBALE VUNO Jean-Marie   estime que la nourriture doit être préparée pour être complètement consommée dans les limites de modération de l’estomac des participants.

« Selon les normes nutritionnelles, il est dit que lorsque la nourriture est prête, il faut qu’elle soit consommée et terminée. Mais dire qu’on va réchauffer des aliments ainsi de suite, là on sera en train de perdre les nutriments et la valeur nutritionnelle de l’aliment. Et la présentation de ces aliments ne sera plus bonne », déclare KAMBALE VUNO Jean-Marie, Enseignant et Entrepreneur en nutrition.

Des conséquences en sont nombreuses. KAMBALE VUNO Jean-Marie revient sur l’exposition aux maladies dues à la malpropreté des aliments.  

« Il peut y avoir l’organisme de quelqu’un qui ne va plus tolérer des aliments qi ne sont pas mieux pris en charge. Prenons par exemple quelqu’un qui va par exemple consommer le sombé qui a fait plus de 4 jours pourra présenter déjà une diarrhée. Là ça fait déjà un problème de santé, et à part ça, il y aura de ces personnes qui prendront une viande qui a fait par exemple plus de 2 jours , il y aura d’abord l’odeur qui a embrouillé même si on met des épices, les éléments nutritifs ne seront plus dedans et on risque d’avoir même des problèmes métaboliques et des diarrhées qui n’épargnent pas beaucoup de gens, c’est donc risquant de prendre des aliments qui sont déjà dans des conditions mal propres ou qui ont duré », a conseillé KAMBALE VUNO Jean-Marie, Enseignant de Nutrition à l’ITAV-Butembo.

Un aliment est toute substance ingérée par un être vivant et lui fournissant les matières et l’énergie nécessaires à sa vie et à son développement.

De ce fait, pour la bonne santé humaine, les nutritionnistes diététiciens conseillent la prise d’un repas équilibré autour de 4 sortes d’aliments qui fortifient, qui construisent, qui protègent et qui favorisent le bon fonctionnement de l’organisme humain.

Jures Kizito