Butembo : Le dialogue, le repos, et le refoulement, ces éléments qui favorisent l’équilibre mental de l’individu pour éviter le suicide (Psychologue Abdoul)
A côté d’autant d’antivaleurs sociales, plusieurs cas suicidaires s’observent en ville commerciale de Butembo. En ce temps que la province du Nord-Kivu fait face aux défis sécuritaires et économiques, pendaisons et autres formes d’homicides sont signalées endéans deux dernières semaines plus généralement en Communes Mususa et Bulengera.
Le Psychologue KAMBALE MASOMEKO Abdoul croit que tendre au suicide a des conséquences psychologiques néfastes qui rompent les tissus sociaux et endeuillent des familles.
Contacté à cet effet, MASOMEKO ABDOUL revient pour présenter autant des risques relatifs au suicide.
« La tendance suicidaire a beaucoup de risques. Le risque principal est plus la dépression qui conduit au finish au suicide, une fois mal contrôlée. Mais aussi, il y a le risque d’être sollicité par les services psychologiques parce que quand on a tendance suicidaire, on a beaucoup d’idées qui pousse l’homme à avoir ce comportement lorsqu’on n’est pas capable d’être soustrait ou d’empêcher que ces idées viennent. Sans oublier l’agressivité aux innocents, l’attitude de harcèlement et l’improductivité au travail » a expliqué KAMBALE MASOMEKO ABDOUL, Psychologue clinicien à Butembo.
Face à la tendance de se brûler vif, se pendre ou s’empoisonner, ce psychologue conseille des limites de ces pratiques qui présentent beaucoup de conséquences qui augmentent le taux d’orphelins nécessitant une prise en charge.
« Quand quelqu’un s’est suicidé, mort, voyez-vous la famille en souffrir ; s’il était marié, les enfants et la femme vont souffrir, et tout le reste de la vie de ses descendants devient compromettant. Quand quelqu’un se suicide de manière inopinée, il y a une lourde perte qui pèse sur la famille. C’est comme actuellement la situation que nous traversons en ville de Butembo, c’est presque chaque semaine ou chaque mois que nous apprenons des cas récurrents de suicide. Comme le dernier que j’ai appris au niveau du PCR, je me dis entre temps que ces enfants, s’ils ne sont pas mieux pris en charge, ça peut avoir des répercussions sociales néfastes sur leur futur » a présenté KAMBALE MASOMEKO ABDOUL, Enseignant de psychologie et sciences de l’éducation à l’Université Officielle de Ruwenzori.
Face aux homicides de la commune Mususa, la société civile municipale avait demandé à la communauté de constituer des cadres d’échanges pour minimiser la tendance suicide qui est plus psychologique que démoniaque telle que l’estime intuitivement l’opinion publique.
Le dialogue, le repos, et le refoulement constituent des facteurs qui favorisent l’équilibre mental de l’individu.
Alors qu’un chauffeur s’était renversé de l’essence en raison de la tracasserie policière de la circulation routière, sa famille biologique l’avait jugé de héros pour avoir dénoncé le calvaire de la population depuis des années.
Jures Kizito