Butembo : Le Commandant PNC promet des sanctions sévères à tout policier qui va poser un acte de nature à briser la collaboration avec la population

Le mariage civilo-policier doit être de mise pour bien sécuriser la ville de Butembo. Appel lancé par le commandant urbain de la Police Nationale Congolaise P NC, ce samedi 29 octobre à l’issue d’une parade des hommes en tenues bleues. Pour le commissaire supérieur principal, POLONGOMA DI-NTOTO Jean-Paul, la sécurité de la ville ne peut jamais exister pendant que les éléments de la police et les habitants se regardent en chien de faïence.

« J’ai constaté une sorte d’animosité entre la police et la population. Pourtant, nous savons qu’on ne peut pas placer la police là où il n’y a pas la population. La population doit comprendre l’importance de la police et la police doit comprendre l’importance de la population. Nous sommes venus de la population avant de devenir policiers. Et, après notre retraite, nous allons revenir à la vie civile. Donc, nos problèmes, on peut toujours les arranger calmement », sensibilise le numéro un de la PNC Butembo.

Les deux parties doivent étroitement collaborer pour veiller à l’accalmie de cette ville commerciale du Nord-Kivu, a-t-il conseillé.

« C’est pour cela que j’ai dit à mes éléments que je ne veux plus entendre le problème de tracasserie. Nous voulons vivre en parfaite harmonie avec la population. Dès le mois, il ya aura beaucoup de séances d’un dialogue franc avec la population. Nous, à la police, nous allons nous améliorer pour la paix dans la ville », poursuit-il.

Le Commissaire Supérieur Principal POLO NGOMA DI-NTOTO démontre que sans amour, Dieu ne peut pas agir non plus.

Toutefois, il a fustigé également le comportement de certains habitants qui empêchent souvent aux policiers de bien mener leur mission. Cela arrive quelques fois quand il faut arrêter une personne en conflit avec la loi. « Une personne peut être arrêtée provisoirement par la police. Il ne faut pas faire obstruction à cette mission parce que, après avoir été entendue, la personne peut être directement libérée au regard de ses moyens de défense qui auront montré qu’elle est innocente. On arrête quelque’un dans votre quartier, laissez d’abord, si vous avez à nous dire, venez, nos bureaux sont ouverts pour vous et nous trouverons ensemble la solution », sensibilise le Commissaire Supérieur Principal POLO NGOMA DI-NTOTO Jean-Paul.

Il insiste sur la collaboration de nature à permettre à chacun de vaquer à ses occupations.

Dalmond Ndungo