Butembo : Joceline Amani sensibilise pour les sports dont le Nzango qui peut faire gagner à la jeune fille en contribuant à sa bonne éducation

Butembo : Joceline Amani sensibilise pour les sports dont le Nzango qui peut faire gagner à la jeune fille en contribuant à sa bonne éducation

30. avril 2024 Sport 0

Des jeux traditionnels africains deviennent de plus en plus modernes et constituent des précieux styles de sports dans les communautés. Longtemps marginalisées, les femmes ont désormais le statut égal à celui des hommes quant à l’épanouissement culturel.

A Butembo, avec l’avènement du Nzango à ces dernières décennies, à titre d’exemple, KAVUGHO AMANI JOCELYNE, la coordonnatrice de l’Organisme Mama Kivu demande aux parents de cultiver le sport dans l’esprit des femmes pour leur dépassement longtemps piétiné par des communautés traditionnelles.  

Pourquoi la femme peut aussi croire au monde professionnel ? KAVUGHO AMANI JOCELYNE insiste sur le caractère économique et de l’autonomisation de la femme.

« Je veux dire à nos filles de venir s’approprier ces genres d’activités culturelles en jouant par exemple au nzango parce que je peux dire aussi que le nzango paie aussi au même titre que d’autres jeux. Nous autres, ce jeu nous a aidées à être responsable et subvenir à nos besoins. Voyez par exemple les joueuses de Mazembe, léopards dames, des grandes équipes dans le monde, ça paie aussi », a mobilisé JOCELYNE AMANI, Présidente de l’entente urbaine de football féminin à Butembo.     

Quelles sont les bonnes raisons que les femmes investissent dans la culture et les sports ? KAVUGHO AMANI JOCELYNE précise que les femmes sont autant curieuses que les parents ne le sachent. Elle en appelle à l’épanouissement des jeunes filles pour minimiser les antivaleurs. 

« Je dis à nos maman de nous amener leurs filles et venir jouer. Vous savez jouer au nzango par exemple, c’est déstresser les gens de fois les filles ont beaucoup de stress en tête et quand elles rencontrent les autres, elles oublient toute anxiété et elles sont contentes. Ça c’est bien pour leur santé aussi. Le sport n’est pas seulement pour les hommes, non. Rappelez-vous que le nzango on le joue depuis l’enfance parce que avant on jouait le kangé mais on l’a modernisé pour qu’il ne soit plus un simple jeu mais tout un sport. D’ici quelques jours, nous allons intégrer les jeux de kaloké, mulubé et jeu-de-feu pour pérenniser nos cultures. On veut montrer aux filles que c’est possible, que les compétitions sont possibles avec des choses intéressantes comme ça. Parfois les filles manquent quoi faire et restent chez elles et attention, une jeune qui manque à faire s’oriente plus dans les antivaleurs. Les parents, vous pouvez penser que vous enfermez les enfants à la maison mais l’expérience a démontré qu’après un temps, les filles peuvent facilement se diriger dans la prostitution parce que vous ne les aidez pas à découvrir le monde et les éduquer pour la vie. Lorsqu’une fille vient chez nous pour s’entrainer, ce temps est bien géré au lieu qu’elle aille se laisser embêter par des copains malins qui les induisent dans des erreurs de jeunesse », a demandé JOCELYNE AMANI, Coordonnatrice de l’Organisation MamaKivu au Congo.      

Au Vingt-unième siècle, peu à peu les dames investissent dans plusieurs domaines. Alors que les danses se faisaient accompagnées des comptes dans le temps, elles constituent tout un système ludique favorable à l’épanouissement en ce temps.

JOCELYNE AMANI appelle les hommes et les femmes de bonne volonté à soutenir les actions des femmes et des organisations féminines pour barrer la route à la marginalisation de la femme et promouvoir l’épanouissement de la jeune fille.

Jures Kizito