Butembo : « Evitez les sources de distraction pendant les heures de travail : téléphones, réseaux sociaux, musique » Assistant MAONGEZO parle de la procrastination
En ces dernières décennies, le monde fait face au défi de la procrastination. Cet état d’esprit qui entraine la remise au lendemain des programmes. Les professionnels en gestion se désolent de l’ampleur que prend cette tendance dans le monde où le temps constitue un enjeu important dans la réalisation des activités.
L’Assistant SYLVAIN MAONGEZO estime que la procrastination doit être remise en cause pour que chaque membre de la communauté soit capable de répondre à ses responsabilités avec fidélité.
Contacté à cet égard, ce chercheur en gestion explicite la source possible de la procrastination.
« L’exécution de ces différentes activités de procrastination sont en fait dus aux excuses que se donne l’homme pour éviter le sentiment de culpabilité pour ne pas réaliser principalement ce qu’il s’est fixé au début. Ces excuses peuvent être énoncés par des phrases du genre je suis trop fatigué, je n’ai pas assez de temps et donc je le ferai demain ; je n’ai pas ce qu’il me faut, je ne peux pas commencer maintenant ; il vaut mieux commencer quand j’aurai plus envie ; il fait trop beau pour passer mon temps sur ceci ; donc des phrases de ce genre qui poussent l’homme à se donner des raisons de procrastiner », élucide SYLVAIN MAONGEZO, Analyste en économie et gestion.
Quels peuvent être les risques liés à la procrastination ? Ce gestionnaire explicite les conséquences autant négatives que des résultats positifs jugés de passagers.
« Les conséquences ont deux faces ici. Mais pour décider, sachez que c’est plus du côté négatif que positif en réalité. Les conséquences positives c’est généralement le fait de se sentir soulagé à l’inconfort à associer à la réalisation d’une tâche donnée, ajoutons le plaisir des activités de procrastination en se divertissant, en passant le temps à l’aise avec les amis, mais tout en sachant qu’on a une tâche principale à réaliser. Alors, négativement parlant, les conséquences sont très néfastes, voyons par exemple la santé psychologique surtout quand il y a accentuation du stress, de l’anxiété, développement d’émotions négatives telles que l’impatience, l’agressivité ou la culpabilité, la honte ainsi que la perte de la productivité en menant souvent à une baisse de qualité pour un travail à fournir, surtout quand ce travail s’effectue à la dernière minute en empruntant des raccourcis pour gagner du temps », évoque SYLVAIN MAONGEZO, Enseignant en faculté des sciences économiques et de gestion à Butembo.
Ce cadre pense qu’il est autant possible de lutter contre l’ampleur de la procrastination à travers des stratégies pratiques par le biais de ces grandes lignes.
« Pour remédier à ces conséquences, on peut proposer quelques solutions dont voici quatre. Faites par exemple l’organisation des tâches pour permettre l’ordre des priorités. Evitez les sources de distraction pendant les heures de travail telles que les téléphones, les réseaux sociaux, la musique. Faites des pauses en se donnant le temps pour se récompenser de ce qu’on a pu faire. Eviter d’être dur envers soi-même. On peut bien travailler mais on constate qu’au fur et à mesure qu’on travaille, on se rend compte qu’on n’atteint pas peut-être l’objectif fixé au début et on se culpabilise, on se blâme soi-même et cela n’est pas bon pour la productivité. Il faut peut-être vous féliciter déjà et voir comment améliorer les efforts déjà fournis, c’est un pas », propose Sylvain MAONGEZO, assistant et chercheur en gestion.
Alors que nombreux assimilent la procrastination à la paresse, cet enseignant rappelle que la procrastination c’est juste cette la tendance de remettre à plus tard une activité donnée.
Schématiquement parlant, les scientifiques pensent que la bonne gestion des programmes entre dans la capacité de planifier, de contrôler ses activités afin d’établir l’ordre de priorités pour savoir projeter et répondre aux nécessités.
Jures Kizito