Butembo : Engouement des parents au marché pour les fournitures  scolaires ; « leur grève annoncée ne peut pas nous empêcher de préparer »

Butembo : Engouement des parents au marché pour les fournitures  scolaires ; « leur grève annoncée ne peut pas nous empêcher de préparer »

1. septembre 2024 Allgemein 0
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A 48 heures de la rentrée scolaire pour l’année 2024-2025, tel que fixé sur l’ensemble du territoire national de la RDC, un engouement des parents d’apprenants a été vécu au marché central de Butembo, au Nord-Kivu. Des parents s’acquittent de leur devoir, celui d’acheter les fournitures scolaires à leurs enfants. C’est un constat réalisé ce samedi 31 août 2024.

Il est 13 heures locales de ce samedi, nous sommes au marché central de Butembo. Ce sont des étalages qui contiennent les fournitures scolaires. Ici, les parents, sont en train de préparer leurs enfants pour la rentrée de classeen leur achetant les fournitures scolaires nécessaires.

Certains parents abordés, estiment que le prix est identique comme les années passées. Néanmoins, ils évoquent l’insécurité et l’instabilité du taux de change comme difficultés.

Malgré la tendance de boycott de la rentrée par la crème syndicale des enseignants, il y a de ces parents qui restent d’avis que la grève décidée ne doit pas influencer les parents à ne pas préparer leurs enfants à la rentrée des classes.

Signalons que la rentrée scolaire pour l’exercice 2024-2025, est prévue lundi 2septembre 2024, selon l’esprit du calendrier de l’EPST. Par contre, les enseignants menacent de boycotter cette rentrée. Ils demandent au Gouvernement congolais une satisfaction au barème salarial  de 500 dollars américains où son équivalent en franc congolais minimum, la prime de gratuité de l’enseignement de base ainsi que la retraite responsable des enseignants retraitables.

A Butembo, c’est un même langage qui se tient. Bref, alors que les enseignants persistent et signent sur leur position de bouder la rentrée scolaire, certains parents se convainquent de préparer les enfants à rejoindre leurs salles de classes après deux mois des vacances.

                                                            Georges Lomba