Butembo : Ces solutions que propose le Psychologue Kahongya aux désordres que créent des jeunes dans des lieux de deuil
La profanation des rituels prend de plus en plus d’ampleur. Dans des agglomérations en voie d’épanouissement, des jeunes se mobilisent pour plus perturber l’harmonie des cérémonies voire dramatiques telles que le deuil. A Butembo, par exemple, comme une ville qui s’ouvre progressivement à un métissage culturel, s’observe des petits groupes qui s’associent pour apparaitre dans la scène du deuil, non pour compatir mais pour amuser la galerie jusqu’à manifester violence de toute sorte contre les impliqués ou non.
Le psychologue clinicien OKITOS KAHONGYA pense que ce comportement exprime une certaine anomalie dont la communauté doit prendre conscience pour y remédier avec la contribution de chacun.
« De ma part, distraire les gens au lieu de deuil, ce n’est pas tout à fait normal car le deuil apporte stress et désolation ; Vous pouvez voir des personnes qui sont endeuillées , on ne doit pas leur faire voir des choses qui ne peuvent pas apporter soulagement et espérance ; alors vous voyez que certains arrivent maintenant pour dramatiser la situation avec des histoires et des comportements bizarres alors que la chose à faire serait d’aller les soutenir , les aider à comprendre la situation qui se présente. Ce n’est pas toujours bon que nous causions du tort à autrui parce que, on dit qu’il nous faut donc dignité au lieu de perdre l’identité de ce pourquoi on se réunit pour compatir avec nos proches »a pensé OKITOS KAHONGYA, psychologue chercheur.
Répondre à ce fléau qui ronge la société, c’est prendre conscience du grand mal et user de la contrainte physique responsable pour y faire face, selon OKITOS KAHONGYA.
« Nous sommes là pour aider les gens à comprendre ce qu’est vraiment le deuil. Il faut promouvoir des actions qui permettent vraiment que les gens se sentent un peu soulagés dans la situation. Parmi les quelques efforts, il faut aussi voir comment se débarrasser des résistants en les contraignant de sortir du lieu soit par force au cas où le perturbateur résiste parce que tout ça c’est pour perturber l’ordre là qu’il y aurait la paix », a surenchéri ce psychologue clinicien aux FAB-Butembo.
Des recherches en sciences de l’information et de la communication disponibles à Butembo proposent à toute personne de bonne foi de se servir des stratégies nécessaires de communication pour arriver à faire face à ce comportement qui lèse la quiétude de l’organisation sociale.
Jures Kizito