Butembo-Beni-Pastorale de sacrements : Si à l’UCG, les prêtres peuvent présider 152 messes de mariages l’an, à Manguredjipa, seules 18 messes par an sont possibles et encore pour des cohabitations régularisées

Butembo-Beni-Pastorale de sacrements : Si à l’UCG, les prêtres peuvent présider 152 messes de mariages l’an, à Manguredjipa, seules 18 messes par an sont possibles et encore pour des cohabitations régularisées

21. janvier 2023 Allgemein 0

Coup d’œil sur la vie pastorale en paroisse catholique de Manguredjipa située en secteur des Bapere, territoire de Lubero au Nord-Kivu. Le Curé rend grâce à Dieu pour le dynamisme de fidèles qui s’approprient et soutiennent les activités pastorales.

Toutefois, l’abbé Jean-Marie Vianney NZALAMINGI s’inquiète de la cohabitation entre homme et femme qui a déjà supplanté la vie sacramentelle du mariage. Au micro de Radio Elimu, la Voix de l’UOR, en ce mois de janvier en marge du Conseil pastoral diocésain, ce Ministre de Dieu a également mentionné que le nombre de personnes qui passent au Confessionnal est insignifiant.

Par exemple au sujet des mariages, la paroisse de Manguredjipa en a enregistré 18 au courant de l’année 2022. On voit un grand écart si on la compare avec la paroisse Saint Cyrille d’Alexandrie, qui en a célébré 152 la même année 2022.

« Quand on parle de la carrière, imaginez tout ce qui peut se passer là. Manguredjipa, c’est une carrière, aller encore loin de Manguredjipa, c’est une autre carrière. Comme je l’ai dit d’ailleurs, pendant le conseil, tous les sacrements sont administrés normalement, mais la réconciliation et le mariage, là non. Par exemple pour le cas de Manguredjipa au cours de cette année (2022), on a béni seulement 18 mariages au cours d’une année, seulement 18, par apport à d’autres paroisses, ce n’est pas la même chose. Et c’est encore souvent des mariages qu’on régularise, des vieux qui ont déjà cohabité, on essaye de régulariser pour que leurs mariages soient en ordre canoniquement », fait-il constater.

L’abbé Jean-Marie Vianney NZALAMINGI espère que par la grâce de Dieu, les choses pourront évoluer sur cette voie. Tous ceux qui ne sont pas en ordre de mariage et ceux qui ne se confessent pas se reconnaissent, eux-mêmes, exclus de la table eucharistique.

« Vraiment, un grand défi pastoral au niveau de ces deux sacrements, la réconciliation et le mariage. La majorité de couples qui sont là, sont des couples qui cohabitent, ils savent le prescrit de l’Eglise selon lequel on ne peut pas communier sans le mariage », conclut-il.

Malgré ces défis pastoraux, les fidèles de la paroisse Saint Joseph de Manguredjipa avancent sur le plan du développement. Rien qu’au sujet des travaux de réhabilitation de l’église paroissiale, il y a du quoi admirer. Après avoir couvert la toiture en tôles durables, ont crépi et peint l’intérieur de cette église.

Patient Akilimali