Butembo-Beni : Le Curé de Manguredjipa salue le nouveau tonus dans la pastorale vers des secteurs éloignés  grâce aux travaux d’entretien de routes effectués par la SSV

Butembo-Beni : Le Curé de Manguredjipa salue le nouveau tonus dans la pastorale vers des secteurs éloignés  grâce aux travaux d’entretien de routes effectués par la SSV

21. janvier 2023 Allgemein 0

Les habitants du secteur des Bapere en général, els chrétiens de la paroisse Saint Joseph de Manguredjipa en particulier saluent le travail qu’abat la Société des Services Vihumbira, SSV. Depuis près d’une année, voyager à moto ou en véhicule de Butembo à Manguredjipa n’est plus un luxe contrairement aux années précédentes. Ce satisfecit est exprimé par le Curé de cette paroisse.

L’abbé Jean-Marie Vianney NZALAMINGI s’est confié à Radio Elimu, La Voix de l’UOR, en marge du Conseil pastoral diocésain tenu en la salle SIPA à Butembo sous la présidence de Monseigneur l’Evêque. Ce prêtre nous a fait savoir que certaines personnes font déjà des aller-retour entre Butembo et Manguredjipa, un trajet de 100 kilomètres.

Un tel voyage sans cauchemar est possible désormais grâce au travail de la SSV. Avant l’intervention de cette entreprise, les voyageurs passaient 4 à 10 jours de calvaire au cours du voyage. Tout ça appartient déjà à l’histoire, s’enthousiasme l’abbé Jean-Marie Vianney NZALAMINGI.

« Tel que nous connaissons, dans le temps, quand on parlait de Manguredjipa, on s’imaginait déjà l’état de la route, mais aujourd’hui, en tout cas, nous disons merci à l’entreprise SSV, qui est en train de tout faire pour que le milieu de Manguredjipa soit désenclavé. Parce que, pour le moment il est possible de faire un aller-retour à moto ; Butembo-Manguredjipa et Manguredjipa-Butembo. C’est possible, la situation de la route elle est normale parce qu’on roule facilement. Ce n’est plus la clavaire de bourbiers d’antan », indique-t-il.

Cette fluidité dans le trafic routier permet a déjà produits d’autres fruits dans le cadre de la pastorale. En fait, la SSV a entretenu non seulement la grand-route mais aussi l’axe secondaire qui va de Manguredjipa à la bourgade de Bandulu, 70 kilomètres. Si le prêtre pouvait y passer 4 jours de marche pédestre les années passées, ces jours, le Ministre de Dieu y consacre 8 heures de voyage à moto et rejoindre, tout souriant, les fidèles à son attente.

« La route va de Manguredjipa jusqu’à dans notre secteur qu’on appelle Bandulu, 70 km de Manguredjipa, moi j’ai été là au mois de novembre pendant la tournée de l’Avent, je suis parti à moto et c’était difficilement que j’y suis arrivé à moto. Ce qui était inconcevable dans le temps. Parce qu’au moins, on peut quitter Manguredjipa aujourd’hui, on arrive dans un milieu qu’on appelle Fatua, on peut dépasser même la rivière Fatua, la rivière Lenda facilement à moto, mais dans le temps ce n’était pas possible. Le prêtre pouvait faire 3 ou 4 jours en route pour aller là-bas, mais moi, j’ai fait toute une journée, je suis parti le matin et je suis arrivé vers 15 heures, j’étais déjà à Bandulu 70 km de Manguredjipa. Pour moi c’est une bonne expérience parce que c’était la toute première fois pour moi d’arriver là-bas. À Bandulu, c’est un milieu réputé, beaucoup de carrières d’Or, beaucoup de Coltan, de wolframite, c’est un milieu très chaud », acclame ce prêtre.

L’abbé Jean-Marie Vianney NZALAMINGI souhaite que cette situation dure grâce à la collaboration entre le pouvoir public et la SSV. Au finish, il signale que l’unique défi à relever, c’est l’érection des ponts sur des rivières et le déversement permanent de la latérite dans ces artères déjà praticables.  

Patient Akilimali