Butembo : A l’occasion d’un atelier de l’ASOPROSAFD, une femme entrepreneure sensibilise d’autres femmes à aider leurs maris aux charges du ménage pour la joie en famille
Une femme en Christ peut ou ne pas dépendre totalement de son mari. En tant qu’aide, elle doit aussi soulager son mari à travers des activités d’auto prise en charge. Propos de madame Esther Mawano, membre de l’Action au Service de la Femme pour l’Epanouissement des Talents, ASFET.
Elle l’a fait savoir le jeudi 16 février après son exposé sur le leadership et l’entrepreneuriat à l’occasion du lancement d’un atelier portant sur le leadership et l’entrepreneuriat. Une activité de l’ONG Action de solidarité pour la promotion de la santé familiale et le développement, ASOPROSAFD en sigle, tenue au centre d’accueil Uhai Kikyo à Butembo.
Cette entrepreneure souligne qu’actuellement on ne peut plus se focaliser sur les coutumes qui interdisent la femme d’entreprendre vue le contexte socio-économique actuelle. « Une femme libre en Christ peut ou ne pas dépendre de son mari. Jadis certaines coutumes voudraient que la femme dépende totalement du mari. Mais, aujourd’hui la femme ne doit pas normalement tout attendre du mari », note cette ressortissante de l’UOR en sciences économiques et de gestion.
Ainsi, invite-t-elle les femmes à se relever en exploitant leurs talents et d’être une aide pour leurs maris et la société. « J’appelle toutes les femmes à exploiter leurs talents en participant à différentes formations pour leur autonomisation. Même si vous pensez que votre mari vous donne tout, cela ne suffit pas. Les besoins vitaux sont énormes, mais les moyens sont limités. Il y a complémentarité au foyer. Quand le couple subvient aux besoins du ménage, il y a la joie au foyer » ajoute-t-elle.
Par ailleurs, Mademoiselle AMINA WAMUTI, élève à l’institut Mutiri et participante à cette séance qui durera 4jours, compte être un soulagement économique pour son futur mari. « Il ne faut pas attendre tout du mari, une femme instruite doit initier son activité pour aider son mari. J’invite toutes les filles à entreprendre pour éviter d’être une charge à leurs maris », renchérit Amina Wamuti.
Pour sa part, Kasereka Kisomo de l’institut Kambali compte avoir une femme qui a l’esprit de créativité. « Je veux marier une femme qui entreprend, qui ne sera pas une charge pour moi », souligne-t-il.
Amorcé le jeudi 16 février, cet atelier de formation se clôture le 19 Février de l’année en cours.
Samuel Lukalango