Butembo : 5 ressortissants de l’UOR parmi les nouveaux défenseurs judiciaires, le Président du TGI leur conseille d’être « le sel de la justice »
Prestation de serment de nouveaux défenseurs judiciaires près le Tribunal de Grande Instance, TGI Butembo. Les 19 heureux du jour sont ceux qui ont réussi depuis peu au test d’admission au sein de ce corps des auxiliaires de la justice.
L’audience solennelle y relative a été présidée par le Juge Professeur Jean-de-Dieu KAGHUSA, numéro un de cette instance judiciaire. Parmi ces nouveaux défenseurs judiciaires, 5 sont ressortissants de l’Université Officielle de Ruwenzori à savoir 4 hommes et une femme.
Il s’agit précisément de MOYO SAMUKULI Bonheur, PALUKU KAVATSI Christophe, BIBAKAKE MBULA Jean-Pierre, KAVUGHO MOWAVINGI FURAHA et NZANZU MAKOMA Samuel.
Après cette audience, les nouveaux défenseurs judiciaires ont salué leur admission au sein de ce corps. Maître MOYO SAMUKULI Bonheur se félicite de la formation qu’il est en train d’acquérir à l’UOR Butembo.
« Je suis fier et heureux. Pratiquement, la formation que nous sommes en train de recevoir dans notre institution (l’UOR). C’est une formation impeccable. Voyant les questions qu’on nous a soumises au test, nous avons bien répondu. Personnellement, j’avais eu 77 % », se félicite Maître MOYO SAMUKULI Bonheur.
Le Président du Tribunal de Grande Instance a félicité les nouveaux défenseurs judiciaires pour l’étape franchie. « Vous venez d’intégrer un corps d’élites. Pour y accéder, il fallait avoir un diplôme universitaire. Cela n’a pas suffi. Il a même fallu qu’on puisse tester vos connaissances par un examen. Si vous avez été à l’Université, c’est pour être transformé d’abord pour que vous puissiez transformer, à votre tour, la Société qui connait des problèmes de tout genre. Parmi ces problèmes, c’est la quête de la justice. C’est dans ce secteur vital que vous allez intervenir. On vous appelait des auxiliaires de la justice, mais c’est mieux de vous appeler partenaires de la justice. Parce qu’en fait, c’est grâce à vos prestations, si elles sont bien faites, que vous allez être comme du sel dans l’administration de la justice. Comme les saintes écritures le disent, si le sel a perdu sa saveur, sa place c’est dans la rue et on le foule aux pieds. Respectez votre serment, vous avez juré de ne conseiller ou de ne défendre que la cause que vous croirez juste en votre âme et votre conscience », a encouragé le Président du TGI.
La Rédaction