Butembo : 23 ans après sa mort, ce que pensent des étudiants de l’UOR du sacrifice consenti par le Héros Laurent-Désiré Kabila
23ième triste anniversaire ce mardi 16 janvier 2024 de l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila. Des étudiants de l’UOR reconnaissent sa lutte pour le changement, mais fustigent son approche de cohabiter avec les forces des pays voisins pour chasser le dictateur Mobutu.
Abordés ce jour par notre reporter, les étudiants Kambale Mathe, Odile Wangalemire et Clovis Mathe, reconnaissent la lutte du Mzee Laurent-Désiré Kabila pour le bien-être du pays.
Toutefois, ils estiment que ce héros pouvait chasser le Maréchal Mobutu démocratiquement, sans faire intervenir les forces militaires des pays voisins. Ces futurs cadres du pays pensent que la présence de ces forces en cette époque, serait l’origine des rebellions vécues à l’Est du pays.
« Laurent Désiré Kabila était un héros, il avait l’ambition de sauver ce pays, malheureusement il n’est pas allé jusqu’au bout de sa mission. Cependant, nous avons hérité de lui quelques guerres que nous vivons à l’Est. Jusque-là il n’y a pas encore un président qui tient les choses au sérieux comme lui »,indique Kambale Mathe.
« La sécurité était bonne à son époque. Les autres présidents peuvent se référer sur ce qu’il a fait », soutient Odile Wangalemire.
« Laurent Désiré Kabila a contribué exactement au changement du pays, fort malheureusement il avait mal procédé en appelant toutes les forces voisines du pays à venir l’aider à chasser Mobutu. C’est à partir de cette rébellion que la RDC a connu beaucoup de problèmes sécuritaires », opine Clovis Mathe.
Il convient de rappeler que l’homme du slogan « Ne jamais trahir le Congo », avait été abattu par l’un de ses gardes.
Tenez, à l’occasion de ce 23e anniversaire du Héros Laurent-Désiré KABILA, au centre ville de Butembo, les activités ont tourné à la normale.
Des habitants abordés pensent que seuls les fonctionnaires de l’Etat peuvent respecter cette journée chômée au regard des contraintes liées à la survie.
Samuel Lukalango