Beni-massacres à Baswagha-Madiwe, le bilan revu jusqu’à près de 100 morts, la Société civile plaide pour que les finalistes passent les épreuves dans leurs entités d’accueil
Le bilan des massacres des civils rapportés 4 juin 2024 en groupement Baswagha-Madiwe fait déjà étant d’environ de 100 morts. C’est ce qui ressort d’un rapport circonstancié de la Société civile du sous-noyau de ce groupement en territoire de Beni.
Ce document dont Radio Elimu, La Voix de l’UOR, dispose d’une copie a été rendu public par Justin Paluku Kavalami, son président, et Kambale Musubao Tchetche, rapporteur adjoint.
Ceux-ci peignent la situation des massacres du 4 au 7 juin 2024. Ces acteurs de la Société civile parlent de 22 civils tués à Masau, 7 à Migughuna et Manzumbu, 1 autre à Mabahombo et 4 à Mangamo. Bien plus, il y a eu 8 civils abattus à Keme, 3 à Boliboni, et 5 à Makala.
Les villages Mahihi, Pumzika, Masala et Mapasana ont perdu 43 personnes massacrées dont un militaire adjudant et un agent de l’Agence nationale de renseignements. « Ce qui fait un total de 96 personnes tuées et découverts depuis le 4 juin jusqu’au 7 juin toujours dans la localité Bapakombe-Pendekali groupement Baswagha-Madiwe dont 21 corps non encore enterrés qui traînent dans la brousse des villages Mangamo avec 2 corps, Keme 8 corps, Boliboni 3 corps, Makala 5 corps et Mapasa 3 corps », lit-on dans ce rapport.
La structure citoyenne constate un déplacement massif de la population civile dudit groupement sur les routes Mabalako-Beni et Mabalako-Butembo.
« S’agissant des épreuves d’évaluation notamment TENASOSP et EXETAT qui seront bientôt lancées sur toute l’étendue du territoire national, la société civile forces vives du groupement Baswagha-Madiwe demande aux autorités d’admettre les élèves déplacés venus de Madiwe dans différents centres de passation proches de leurs milieux de refuge », plaide Paluku Kavalami, dans sa sortie médiatique de ce mardi 11 juin 2024.
Ceux-ci expriment la détermination de la société civile forces vives à accompagner la coalition FARDC et UPDF aux côtés de Wazalendo dans la traque des terroristes ADF.
Ils invitent le gouvernement à déployer les forces armées dans certains villages comme Masau, Kabweke, Masala, Métal, Maituntulu et la sécurisation des structures sanitaires de la zone de santé de Mabalako se trouvant les villages abandonnés par la population notamment les centres de santé Metal, Lubena, Aloya, Mununze, Ngoyo et l’Hôpital général de référence de Mabalako.
La Rédaction