Beni : Madame le Chef du FFN à Kasindi dit NON aux points sexuellement transmissibles qui rendent faibles des femmes intelligentes
Les points sexuellement transmissibles rendent faibles l’évolution intellectuelle des plusieurs apprenants dans des écoles. Opinion de madame ALINE YEMA OMBE, femme leader en groupement BASONGORA qui interpelle la conscience de cadres éducatifs à donner la chance aux filles comme aux garçons.
Au cours d’une interview nous accordée en marge de la journée dédiée aux droits de la femme, ALINE YEMA OMBE a adressé un message clair aux enseignants du secondaire, aux professeurs des Universités mais aussi aux chefs de travaux à accorder la chance aux jeunes filles sur le plan éducatif. « Donnons la chance aux garçons et aux jeunes filles. Je cite en passant ma fille de 11 ans qui a été la première au Complexe scolaire Yira où on a une centaine de garçons. C’est ce que nous voulons pour toutes les filles chers enseignants, chers assistants, chers Ct, chers professeurs à l’Université. Donnez la chance à toutes les filles afin qu’elles aient les chances de diriger ce pays », invite-t-t-elle.
ALINE YEMA OMBE, cheffe du fond forestier national, poste de KASINDI, profite de ce mois de la femme, pour dire non aux points sexuellement transmissibles. « A l’école, les points sexuellement transmissibles nous disons non. Chers enseignants, donnez la chance à toutes les filles comme à tous les hommes. Quand vous donnez les points aux filles, aux hommes vous demandez quoi ? Quand vous faites ça, vous les rendez faibles. J’ai l’intelligence et on me demande le sexe, ça ne peut pas aller », insiste-telle.
Selon cette femme leader, grâce aux études, au niveau de FFN, la parité gagne la confiance de la hiérarchie. Résultats, sur les 5 postes que regorge la province du Nord-Kivu, 3 femmes gèrent au niveau de GOMA, BUTEMBO et KASINDI.
La cheffe de fonds forestier nationale poste de KASINDI appelle toutes les femmes à beaucoup travailler pour intégrer la vie professionnelle. ALINE YEMA OMBE a au même moment indiqué qu’elle n’a jamais rencontré des difficultés dans l’exercice de ses fonctions.
Notre interlocutrice est convaincue que pour servir l’Etat congolais dans la fonction publique, les femmes doivent plus travailler pour intégrer facilement dans la fonction publique.
Muyisa Luvalya, depuis Kasindi