Beni : A la première séance de sensibilisation de jeunes, l’Administrateur de territoire obtient une dizaine d’adhésions au recrutement dans l’Armée

Beni : A la première séance de sensibilisation de jeunes, l’Administrateur de territoire obtient une dizaine d’adhésions au recrutement dans l’Armée

9. novembre 2022 Allgemein 0

Tous les jeunes volontaires sont appelés à se manifester pour le recrutement au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo. Appel du chef de l’Etat relayé par l’Administrateur militaire du territoire de Beni au cours d’un échange entre lui et différentes couches juvéniles du territoire ce mercredi 09 Novembre 2022.

Selon le colonel EHUTA OMEONGA Charles, les nouvelles recrues qui auront une formation accélérée auront l’unique mission de défendre l’intégrité territoriale de la Nation contre l’agression rwandaise sous forme des rebelles du M23.

Le président du conseil territorial de la jeunesse, présent aussi à cet échange a félicité les jeunes présents et prêts à intégrer loyalement le service militaire. Tous les volontaires devront se rendre dans les lieux qui leur seront indiqués, enchaîne Janvier KASAYIRYO.  Occasion pour lui de rappeler qu’aucun ne groupe armé ne sera intégré dans les FARDC. Mais il n’attendra qu’être démobilisé et réintégrer la vie civile.

A l’issue de cet échange, au moins dix jeunes parmi les participants se sont montrés favorables au départ pour le centre de formation militaire accélérée. Ils sont restés à la disposition de l’administrateur pour d’autre formalité.

Pour rappel, le président de la RDC, a au cours de son récent discours appelé tout congolais à la vigilance, et les jeunes à s’enrôler massivement dans les Forces armées pour combattre les agresseurs du pays. Pour sa part, l’Assemblée Nationale de la République a, mardi 08 novembre dernier, voté la loi interdisant l’intégration des groupes armés au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo. Entre temps, près de 3 000 jeunes se sont déjà dits prêts à intégrer l’Armée au Nord-Kivu.

Patient Akilimali et Serges Tsongo