Butembo : Le Président du Conseil de la jeunesse plaide pour l’embauche des déplacés pour limiter la mendicité

Butembo : Le Président du Conseil de la jeunesse plaide pour l’embauche des déplacés pour limiter la mendicité

1. septembre 2024 Allgemein 0
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Un déplacé de guerre ou de conflit armé ne doit subir aucune forme de mépris voire être traité de mendiant éternel. Pour ce faire, les employeurs ont à témoigner de la bonne foi de leur donner d’embauche pour qu’ils subviennent à leur besoins. Ce sont les mots du Président du Conseil Urbain de la jeunesse pour sensibiliser les employeurs de Butembo à donner du travail aux déplacés pour qu’ils se prennent en charge.

Rencontré en cette période de précarité socio sécuritaire et socioéconomique, FRANK MUKENZI appelle les entrepreneurs à accorder aux déplacés l’opportunité de travailler pour qu’ils se rendent autonomes dans le cadre de leurs responsabilités diverses.

« La vie de déplacé n’est pas attribuée à une quelconque catégorie des gens. On peut être je ne sais pas patron, on est autochtone mais le lendemain on se réveille, on se retrouve quelque part. Imaginez que l’on peut être patron, millionnaire mais ne vous étonnez pas aujourd’hui vous pouvez vous retrouver quelque part où vous ne saurez même pas accéder à votre argent lorsqu’il y a par exemple un crash d’avion ou vous vous retrouvez dans une grande forêt où vous ne savez bien l’Est ni l’Ouest et vous allez vivre comme le déplacé ou le réfugié. Les quelques 4,7 jours, semaines ou mois que vous pouvez passer sous cette situation , personne ne l’a prévu, c’est pour cela que tout le monde doit appuyer ces gens-là et surtout quand il s’agit vraiment de l’emploi, il faut y aller coûte que coûte  », a soutenu FRANK MUKENZI , Président du Conseil urbain de la Jeunesse.

Cet appel surgit après les avis de la communauté qui soutient que les déplacés ont intérêt à intégrer les divers métiers de leurs agglomérations d’accueil sans avoir tendance d’abandonner les métiers auxquels ils sont initiés pour se courber vers la mendicité.

A Butembo, les structures d’encadrement documentent plus de 15 000 déplacés pour une entité de 190 km²  avec approximativement.

Jures Kizito