30 ans du génocide rwandais : La Société civile de Goma et Bukavu espère que la Communauté internationale va également rendre hommage aux victimes de l’Est de la RDC

30 ans du génocide rwandais : La Société civile de Goma et Bukavu espère que la Communauté internationale va également rendre hommage aux victimes de l’Est de la RDC

9. avril 2024 Allgemein 0
Partager les articles de Radio Elimu UOR

L’Est de la République Démocratique du Congo n’est pas une réserve de biodiversité pour servir d’espace de tourisme quand ses fils et filles pleurent leurs morts. Ceci est contenu dans la déclaration des sociétés civiles de Goma et Bukavu, rendue publique le lundi 08 avril 2024, relative aux 30 ans de génocide Rwandais.

Dans cette déclaration signée par  l’ingénieur Marrion Ngavho, Président de la Société civile en ville de Goma et Alain Shindano de la ville de Bukavu, les forces vives déplorent la complicité avec laquelle ce génocide se poursuit sans aucune mesure pour arrêter l’hémorragie qui a déjà ôté la vie à plus de 10 millions d’âmes dans l’Est de la RDC.

La Société civile signale que depuis 1994, année du génocide  Rwandais jusqu’à à nos jours, la région des Grands Lacs n’est pas encore stable.

Les coordinations urbaines de la société civile- forces vives de Goma et Bukavu, avancent que les membres permanents du conseil de sécurité et les Etats  unis qui estiment être des gardiens du monde, devraient activer des mécanismes pour contraindre le Rwanda à arrêter la guerre qu’elle impose dans l’Est de la RD Congo.

Profitant du récent séjour au Kivu de Madame l’ambassadeur des Etats Unis, en visite aux gorilles du Kivu, ces structures citoyennes  fixent que l’Est de la RDC n’est pas une réserve de biodiversité pour servir d’espace de tourisme  quand ses fils et filles pleurent leurs morts.

Au regard de l’agression Rwandaise qui a perduré, ces structures espèrent que la communauté internationale va se réunir d’ici quelques années pour immortaliser le forfait au Congo tel qu’ils le sont à Kigali, pour célébrer le forfait qu’ils ont orchestré ou laissé faire au Rwanda en 1994.

Ainsi, les sociétés civiles de ces villes de l’ancien Kivu invitent les gérants de grandes institutions mondiales à arrêter cette aventure de mauvais gout, de jeu de cache-cache au Kivu et dans l’Est de la RDC en particulier, pour assouvir leurs soifs économiques et stratégiques.

                                                                     Samuel Lukalango