ZS Butembo et Vuhovi-Journée contre la violence à l’égard des femmes : voici ce qu’il faut retenir des activités à la portée de cette journée
Célébration ce samedi 25 novembre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En marge de cette journée, l’organisation Femme Engagé pour la Promotion de la santé Intégrale (FEPSI) et Le Collectif des Femmes Journalistes CFJ, en partenariat avec FARMA MUNDI ont organisé des séances de réflexion dans les zones de santé de Butembo et Vuhovi. Ces activités ont eu lieu précisément dans l’aire de santé de MAKASI, KAHONDO et l’aire de santé MUSENDA.
Ces trois séances de travail s’inscrivent dans le cadre du projet « rapprocher la santé sexuelle et reproductive aux populations vulnérables en mettant l’accent sur les adolescentes et les femmes déplacées survivantes de violences sexuelles et sexistes ».
Ce projet est exécuté en consortium par FEPSI, CFJ et PPSSP en partenariat avec FARMAMUNDI sous le financement de l’Agencia Vasca de Cooperación al Desarrollo.
Ces activités ont ciblé des femmes et des jeunes filles issues des associations et groupes communautaires ainsi que quelques survivantes des Violences sexuelles.
Au total, 30 personnes ont été entretenues sur le thème national retenu pour cette journée en RDC. Les conférenciers ont focalisé leurs messages sur les différents types des violences faites aux femmes notamment les violences basées sur le genre et les violences sexuelles.
L’objectif était d’identifier les principales violences les plus fréquentes dans leurs zones respectives, déterminer les causes, relever les conséquences de ces violences et définir des pistes de solution en établissant les responsabilités.
Les participantes, exclusivement des femmes et jeunes filles, ont salué l’initiative de ces organisations de défense des droits de la femme.
Dans leur travail en carrefour, elles ont énuméré les violences les plus fréquentes dans la région ainsi que leurs causes.
Parmi les facteurs favorisant ces violences, les participantes ont cité l’insécurité, l’impunité des agresseurs, la pauvreté, la manque de dénonciation, la sous éducation de la femme, et bien d’autres.
A l’issue de ces travaux en carrefour, les participantes ont formulé des recommandations adressées aux autorités et à d’autres parties prenantes afin de mettre fin à ces violences.
À la clôture de l’activité, les organisateurs ont rassuré qu’un manifeste de plaidoyer contenant toute les données récoltées et les recommandations formulées dans ces conférences sera élaborés puis canalisé auprès des autorités compétentes ainsi que les autres parties prenantes.
Jérémie Kyaswekera (Service de communication du CFJ)