Santé : Docteur Célestin MUMBERE déconseille le baiser profond dit tire-langue surtout si ce n’est pas entre conjoints
Le baiser profond expose les partenaires à la mononucléose infectieuse et à la parotidite ourlienne. Ces maladies se transmettent à partir de la salive. Le docteur Célestin Mumbere, chirurgien-dentiste à l’hôpital Matanda et enseignant en faculté de Médecine dentaire à l’UOR, l’a indiqué ce jeudi 06 juillet 2023. C’était à l’occasion de la journée internationale du baiser.
Ce médecin chirurgien-dentiste note que le baiser superficiel en soi entre les partenaires n’a pas de problème. Ce que le spécialiste condamne, c’est le baiser profond communément appelé tire-langue qui cause des maladies.
La première maladie dont ce médecin fait mention c’est la mononucléose infectieuse, appelée encore maladie de baiser. « Même si l’on estime qu’un millilitre de salive contient environs 100 millions de bactéries, mais cela n’a pas empêché aux hommes de se donner des baisers. Il est vrai que se baiser n’est pas un problème si c’est un geste d’amour et d’affection. Mais ce que nous condamnons c’est le baiser profond, ce que vous appelez souvent le tire-langue où on se partage certains millilitres de salive, cela peut entraîner par exemple la mononucléose infectieuse, appelée souvent maladie de baiser. Cette maladie est causée par le virus d’Epstein Barr, se transmet par un baisé, par projection de salive et partage d’une même brosse à dent », insiste le chirurgien dentiste Célestin Mumbere.
Ce disciple d’Hippocrate signale que la deuxième maladie est la parotidite ourlienne ou oreillons, appelé en Kinande Masenga. Cette dernière se transmet par le paramyxovirus à travers les goulettes de salive. Le médecin interdit aux parents de baiser par la bouche leurs enfants de peur qu’ils ne soient infectés par cette maladie. « La parotidite ourlienne ou oreillons causée par paramyxovirus à partir des gouttelettes des salives transmises à partir du baiser, surtout chez les enfants. J’appelle aux parents qui baisent souvent leurs enfants d’abandonner cette pratique, parce que vous risquez de contaminer vos enfants », prévient cet enseignant en faculté des sciences de santé à l’UOR.
Tenez, la pratique du baiser dépend d’une culture à une autre.
Samuel Lukalango