Rutshuru-Insécurité : Fermeture de 3 structures sanitaires à Kibirizi, les malades sont en surnombre dans d’autres qui ont aussi peu de médicaments

Rutshuru-Insécurité : Fermeture de 3 structures sanitaires à Kibirizi, les malades sont en surnombre dans d’autres qui ont aussi peu de médicaments

18. juin 2024 Allgemein 0
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Dans le territoire de RUTSHURU, plusieurs structures sanitaires éprouvent d’énormes difficultés de fonctionnement. C’est le cas de celles qui sont dans la zone de santé de Kibirizi.

Depuis fin mai, au moins 3 structures sanitaires dans l’aire de santé CEPROMI ont fermé leurs portes, à cause de la persistance de l’insécurité et de la rupture des stocks de médicaments.

Le responsable d’une structure locale appelle le gouvernement et ses partenaires à intervenir de toute urgence pour sauver des vies gravement menacées par cette situation.

Au centre de santé de référence CEPROMI, à cheval entre les territoires de Lubero et Rutshuru, le responsable de cette structure alerte sur l’afflux des malades et la rupture de stocks de médicaments.

Le docteur Bienvenu KAMBALE SINDANI parle de trois structures qui ont fermé leurs portes, à la suite de la crise sécuritaire dans cette partie, mais pas que.

« Vraiment, nous sommes en train de traverser une situation compliquée. Si on ne parvient pas à répondre à cette crise, cette rupture, nous risquerons de perdre des malades qui allaient être récupérés. Ces 3 structures ont fermé leurs portes. Il y a des bombardements qui s’enregistrent dans différents coins… Nous sommes en train de consulter entre 150 et 200 personnes par jour. Le taux d’utilisation a sensiblement augmenté d’autant plus qu’il y a des structures qui ont fermé leurs portes. Nous sommes débordés et nous risquons aussi de manquer les produits à administrer aux malades», décrit-il.

Pour pallier ce problème, le docteur KAMBALE SINDANI invite le gouvernement et ses partenaires à venir en aide aux différentes structures et surtout à rétablir la paix et la sécurité dans la zone de Rutshuru afin de permettre au personnel soignant d’effectuer une prise en charge correcte de la population :

« Nous avons un partenaire, le CICR. Il est déjà informé que nous sommes en rupture de médicaments. J’ose croire qu’il va répondre positivement. Le message que je peux adresser au Gouvernement, c’est de voir comment nous approvisionner en médicaments », plaide Docteur Bienvenu SINDANI.

Il y a une plus d’semaine, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) annonçait la suspension de son assistance en vivres aux populations déplacées de Kanyabayonga.

Laetitia Vusara de retour de Kibirizi où elle a été dépêchée par la RTCL