Jubilation post-électorale : Le politologue Kasondoli invite les candidats et leurs suiveurs à ne pas danser avant la musique en oubliant le seuil

Jubilation post-électorale : Le politologue Kasondoli invite les candidats et leurs suiveurs à ne pas danser avant la musique en oubliant le seuil

31. décembre 2023 Allgemein 0

Progression du processus de proclamation des résultats des élections du mercredi 20 Décembre en la clôture de cette année civile. Des lueurs d’espoirs pour nombreux candidats sont surestimables. A Butembo, des célébrations avant-coureur prennent de l’ampleur dans la communauté. Le politologue MUHINDO KASONDOLI Fabrice demande aux citoyens de bien jouer les calculs pour ne pas tomber dans tous les excès qui ne font profiter à rien.

Interrogé ce samedi 30 decembre 2023 par votre reporter, KASONDOLI FABRICE a d’abord expliqué le seuil d’éligibilité pour un candidat. Ainsi a-t-il évoqué la question des calculs du 1% au niveau national et 3 % au provincial de suffrages valablement exprimés pour espérer gagner un siège qui, selon la loi actuelle, se doit au parti ou au regroupement politique.

Cet enseignant  en Sciences Politiques, Juridiques et Administratives à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo, demande aux candidats de la session dernière de ne pas danser avant la musique.

Ca concerne toutes les voix valablement exprimées au niveau national et provincial et non dans la circonscription. C’est là que les gens sont en train de se plonger dans une confusion lorsque certains qui estiment être premiers dans telle circonscription doivent nécessairement obtenir de siège. Alors que les calculs se font avec le 1% sur le plan national et les 3% au niveau provincial selon les voies valablement exprimées en  faveur du regroupement. C’est une mathématique assez compliquée que les gens ne maitrisent pas. Vu les enjeux du système, ça serait déjà précipité de jubiler le vote duquel la CENI ne s’est pas encore prononcé. C’est parce que nombreux aiment danser avant la musique sans voir les enjeux qui peuvent advenir et desquels il faut veiller pour maitriser le fonctionnement du système.  Que les candidats gardent leurs apaisements en attendant la bouche autorisée qui, certainement, pourra respecter la loi électorale en vigueur et ne pas se livrer déjà aux attaques qui ne font profiter à rien que dévoiler l’ignorance du comment ça se passe et se prendre pour connaisseur ignorant malheureusement. Ça veut dire que toutes les voix des partis n’ayant pas réuni le quotient électoral n’ont pas qualité de profiter du siège comme n’ayant pas atteint le seuil d’éligibilité» a-t-il révélé.

Comme pour répondre aux soucis de compréhension des critères de choix d’un ministre, politologue à l’UOR-Butembo rassure qu’en principe la compétence régirait tout pour le bon fonctionnement de l’Etat.

« La question des ministres est vraiment une particularité du Premier ministre qui en principe ferait un choix en collaboration avec le Chef de l’Eta sur base des compétences et du projet social à promouvoir. Mais, malheureusement au Congo, je pense qu’il faut relever le défi de fanatisme pour mettre chacun à la place qu’il faut pour la prospérité de notre beau pays. Mais en ce qui concerne les sénateurs, il suffit que tout un chacun soit capable de battre campagne auprès des chambres provinciales et convaincre pour l’électorat. Que les gens sortent des illusions afin que ensemble l’on se concentre pour relever le pays et ne pas se fier aux rumeurs qui ne sont fondées à vrai dire », conseille notre interlocuteur.

Ce chercheur fait savoir que les contextes sont de fois particuliers avec les enjeux divers. Il a chuté par rappeler qu’avec des contrées sous état de sièges, il peut s’observer des processus particuliers selon les desseins des autorités de l’Etat.

Ainsi conclu-t-il qu’en principe, que l’on veille être sénateur, il faut être capable de battre d’abord campagne au niveau des assemblées provinciales alors que la primature dépend et du choix du Chef de l’Etat et de la forte représentation parlementaire.

Jures Kizito