Ituri : La Société civile de la Chefferie des Babila-Babombi invite le Gouvernement à neutraliser les milices KYANDENGA et KIFAGIYO

Ituri : La Société civile de la Chefferie des Babila-Babombi invite le Gouvernement à neutraliser les milices KYANDENGA et KIFAGIYO

17. mai 2023 Allgemein 0

La société civile, forces vives de la chefferie de Babilla-Babombi, du territoire de Mambasa, en province de l’Ituri se dit très préoccupée par  l’activisme des  groupes de miliciens maï-maï qui opèrent ce dernier temps  dans cette partie du pays.

Selon KASEREKA SIVAMWENDA Gilbert, Président, le premier groupe dénommé  KYANDENGA perturbe les activités routinières des habitants du groupement BAKAEKU. Le deuxième est nommé KIFAGIYO. Celui-ci  dévalise  les biens de la population des villages MAKOKO, NTABIYE et dans d’autres entités voisines. « Nous nous sommes en train de déplorer cette situation, parce que ça fait longtemps que nous sommes en train d’alerter les services de sécurité de voir comment pacifier ce groupement de Bakaiko. Ça fait longtemps que les miliciens se sont installés à Yate, Makoko, Ndabiye, Ekatu. Mais on dirait que les autorités militaires ne s’inquiètent pas de cette situation. Pourtant il y a plusieurs personnes qui ont été exécutées par ces miliciens et plusieurs personnes sont en train de subir des menaces de mort. Il n’y a plus de chef de base presque tous les chefs de base ont décidé de prendre fuite. Mais on ne peut pas tolérer de tels bêtises pendant que nous avons une armée qui peut poursuivre ces malfrats », tonne ce acteur des forces vives, dans une déclaration rendue publique ce mercredi 17 mai 2023.

KASEREKA SIVAMWENDA Gilbert les autorités de l’Etat de siège à pacifier cette zone insécurisée par les ennemis de la paix. Il plaide pour que le Programme de Démobilisation Désarmement et Réinsertion Communautaire et Sociale, PDDRC-S soit exécuté.  

« Notre inquiétude et notre interpellation pour les autorités de l’état de siège qu’on puisse voir comment pacifier cette zone, à l’endroit des miliciens qui ne veulent pas intégrer le programme PDDRSS, parce que nous avons plusieurs groupes qui ont décidé de quitter la brousse et ceux-là qui continuent à inquiéter la paisible population doivent subir la rigueur de la loi, qu’on puisse exercer de la force sur eux, jusqu’à ce que ils vont décider soit de rejoindre le programme PDDRSS soit qu’ils soient neutralisés », boucle-t-il.

Wivine Kahunga