Butembo : Un militaire poignardé et son arme ravie ; ces faits à la base de l’arrestation de civils lors d’un bouclage au quartier Congo ya Sika

Butembo : Un militaire poignardé et son arme ravie ; ces faits à la base de l’arrestation de civils lors d’un bouclage au quartier Congo ya Sika

16. décembre 2022 Allgemein 0

Les cellules KIKWANGWA et VUHIYI au quartier Congo ya sika, en Commune Vulamba à Butembo ont vécu les opérations du bouclage lôt le matin de ce vendredi 16 décembre 2022. Les éléments des forces de Défense et de sécurité s’y sont déployées pour mener ces activités.

En effet, ces opérations sont consécutives à l’agression d’un élément des FARDC survenue l’après-midi de ce jeudi 15 décembre en cellule KIKWANGWA. Ledit militaire avait été poignardé par un inconnu, présumé maï-maï, qui est parvenu à lui ravir l’arme à feu.

Face à cette situation, la société civile Noyau de Vulamba, encourage les forces de défense et de sécurité pour les opérations visant à rechercher les personnes suspectes et l’arme ravie par les inciviques non encore identifiés, car c’est un danger social.

« Le comble est que la société civile, signale les cas d’interpellations des plusieurs citoyens civils dans ces entités. Même les hommes vertueux ne sont pas du reste. Curieusement, toute libération des innocents est conditionnée par le payement d’une macro-somme d’argent dont la qualification ne nous a jamais été révélée. Aussi, à côté, de ces interpellations, un déplacement massif des habitants qui craignent la tracasserie militaire dans ces coins de la commune », indique le Président de la société civile, noyau de Vulamba.

KAKULE MUSAYI Jean-Baptiste appelle les services de sécurité à faire leur travail dans le respect des lois et règlements du pays, c’est-à-dire, au respect strict des droits et libertés des citoyens.  « Toute personne arrêtée doit être informée du motif de son arrestation et de toutes les allégations portées contre elle ce, en langue qu’elle comprend. Le droit d’informer son avocat ou les membres de sa famille sont des droits garantis par la constitution congolaise. A la population d’incarner des valeurs citoyennes à se désodoriser à tout groupe tendant à déstabiliser les institutions publiques de l’Etat et dénoncer toutes les antivaleurs et de faire le suivi jusqu’au jugement des coupables », recommande-t-il.

Pour sa part, Pascal MAZINGE MABALIKO, Chef de quartier Congo Ya Sika, confirme la nouvelle relative à ce bouclage. Il rassure du suivi de ce dossier auprès de l’autorité militaire. Notre interlocuteur appelle la population au calme.

Il déplore la destruction de la maison d’une femme de joie qui était en train d’échanger avec le militaire agressé au moment de l’incident. Ce chef de base fait constater que le militaire a violé la consigne selon laquelle les agents de sécurité ne doivent plus se mouvoir dans des quartiers, sans être en mission.

La Rédaction