Butembo : Un entrepreneur a fabriqué ce brasero écolo-économique qui utilise l’huile moteur usé, le coût maximum : 1 dollar par semaine pour la cuisson des aliments à domicile
Il est désormais possible de dépenser moins d’1 dollar américain par semaine pour cuire les aliments. Avec près de mille francs congolais, il suffit d’acheter un litre de déchets de l’huile moteur dits « VIHULA » à utiliser dans un brasero spécial qu’un chercheur et jeune entrepreneur de Butembo vient de fabriquer.
Entrepreneur de son état, Marcel MUTAMBAYIRO pense mettre à la disposition de tous un brasero économique et écologique à la fois. Radio Elimu, la Voix de l’UOR, l’a rencontré à l’occasion de la foire agro-industrielle et artisanale du 6 mars 2023 à l’espace Holiday park de Butembo. Il est de l’Organisation pour la Valorisation des Déchets au Congo, OVDC en sigle.
« C’est très économique par rapport à la cuisson des aliments parce qu’avec juste un litre de déchets de l’huile moteur que nous appelons communément VIHULA, vous pouvez cuire les aliments pendant une semaine. Cette quantité, vous vous la procurez avec juste 1000 Francs. Nous avons cherché à lutter contre le réchauffement climatique qui a pour cause principale la déforestation, cette dernière qui est justifiée par la recherche du bois de chauffe pour la cuisson des aliments », motive Marcel MUTAMBAYIRO.
Marcel MUTAMBAYIRO indique que ce brasero est accessible à tous et facile à utiliser.
« Par rapport au coût, nous sommes en train de voir comment adapter aux différentes couches sociales néanmoins selon que nous avons produit comme prototype nous le vendons actuellement à 250 dollars parce que c’est quelque chose, une fois, on se le procure donc on devient un peu libre économiquement et les charges diminuent. Nous pouvons diminuer le coût selon des commandes parce que nous faisons plusieurs quantités et qualités nous les adaptons à la commande du client. Or, ce n’est que l’huile de vidage de moteur que l’on utilise avec une petite ventilation donc, une source énergétique, un courant à panneau solaire ou un courant comme celui de ENK par exemple, pour juste assumer la ventilation, un petit besoin du courant peut servir une ventilation et faire fonctionner le dispositif qui est le brasero en question », explique notre interlocuteur.
Ce brasero a attiré la curiosité de plusieurs participants à la foire. Avec un regard admiratif, ils ont passé des minutes en train d’observer et commander la démonstration sur le fonctionnement dudit outil.
A part le brasero écolo-économique, Marcel MUTAMBAYIRO et ses collaborateurs fabriquent aussi des pavés ou dallettes à base des déchets plastiques et du carburant.
Patient Akilimali