Butembo-Trisomie 21 : Le Biologiste TSONGO NESTOR révèle les moyens de faire face au mongolisme

Butembo-Trisomie 21 : Le Biologiste TSONGO NESTOR révèle les moyens de faire face au mongolisme

22. mars 2024 Allgemein 0

Plusieurs facteurs induisent à des situations mutagènes. Il est le cas de la trisomie 21 qui constitue une anomalie aussi morphologique que cognitive. Tel est le constat du biologiste KAMBALE TSONGO NESTOR rencontré en marge de la journée internationale attribuée au mongolisme en chaque 21 Mars de l’année.

Au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Elimu, La Voix de l’UOR, TSONGO NESTOR est convaincu que le mongolisme dépend de la mutation chromosomique.

Ainsi est-il parti de la définition du Chromosome pour en expliciter les enjeux.

« Le chromosome est une condensation de l’ADN. Tous les caractères que nous présentons au niveau phénotypique c’est-à-dire dans l’observance sont dus aux gênes qui sont à leur tour une partie de l’Acide désoxyribonucléique. Et donc, lorsque nous avons une altération, une mutation des chromosomes ou au niveau de la molécule elle-même, c’est déjà un problème. Quand nous parlons de la trisomie 21, c’est quelque chose qu’il faut éviter. Mais il faut comprendre que cela provient de l’un des partenaires car vous savez, pour avoir un enfant, il faut que maman donne un gamète qu’on appelle ovocyte 2, connu vulgairement comme ovule et papa qui doit donner un spermatozoïde. Ça peut arriver que l’un des partenaires puissent donner à la 21ème paire au lieu de donner un seul, il donne directement deux chromosomes or l’ovocyte 2 ou le spermatozoïde a un seul lot chromosomique. Et là quand on a un triplet qu’un problème s’impose », a expliqué TSONGO NESTOR, Biologiste de formation.

De l’état mongole, ce biologiste conseille d’accepter l’état et en apprendre des leçons sans minimisation.

« Si leurs quotients intellectuels pouvaient s’améliorer, on pourrait jouer pour qu’ils comprennent leur état. Mais alors comme pour toutes les personnes normales, je prierai de considérer ces gens comme d’autres personnes ordinaires parce que nous donnons des enfants et nous ne savons pas ce que ça peut donner pour nos enfants, demain », a souhaité TSONGO NESTOR, Enseignant en Biologie Chimie dans des Etablissements Supérieurs et Secondaires à Butembo ville et Lubero Territoire. 

Nul n’a le droit de se faire justice voir obtenir tout le mystère du monde. La maladie de l’enfant ne constituerait pas l’objet de conflit en famille ou un écart social. Tel est le conseil de TSONGO NESTOR aux parents voire à tous les responsables.  

« Evidemment, le message est clair. Jeter cet enfant, il faut se poser la question si soi-même on était jeté, que serait son sort. Cet enfant est sous cet état là sans le vouloir. Déjà même, la bioéthique biblique ne le permet pas. Il faut recevoir cet enfant, le traiter et lui assurer tous les besoins. Que les responsables du trisomique ne se mettent en conflit inutilement. Les parents doivent comprendre l’état des leurs car, oui, c’est une maladie congénitale mais l’hérédité n’en a pas de question, en tout cas, non. Les malades sont les personnes comme nous, il faut les remettre dans leurs droits humains », a prodigué TSONGO NESTOR, Chercheur.  

Tenez, ces conseils ont été prodigués pour mettre un accent particulier sur les enjeux autour de la trisomie 21, célébrée chaque 21 Mars de l’année. Des biologistes exhortent la communauté à la consultation régulière auprès des professionnels de la santé, tant en cas de complications en situations prénatale que quotidienne.

Jures Kizito