Butembo : Subvenir aux besoins quotidiens grâce à la fabrication des braseros, l’expérience de Charité Kasisha et de ses pairs

Butembo : Subvenir aux besoins quotidiens grâce à la fabrication des braseros, l’expérience de Charité Kasisha et de ses pairs

19. juillet 2024 Allgemein 0
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Il n’y a pas de sot métier, mais de sottes gens.  Message de quelques fabriquants et vendeurs des brasiers faits à base d’argile et quelques métaux en ville de Butembo. Ils l’ont indiqué  à notre reporter ce jeudi 18 Juillet 2024.

Lors des entretiens avec  le reporter de la Radio ELIMU, la Voix de l’UOR, cette catégorie des artistes et commerçants des brasiers appellent la population bubolaise, surtout la jeunesse à renoncer à l’oisiveté  et aller intégrer ce métier. Rencontrés sur l’avenue MAKASI, certains fabricants et vendeurs de brassiers ont affirmé subvenir à leurs besoins  grâce à ce métier.

Toutefois, ces artisans déplorent des difficultés auxquelles ils se heurtent. Malgré ces dernières, ils ne baissent pas le bras. Ils demandent ainsi, le soutien de tous pour le bon avancement de leur métier.

L’un des fabricants des brasiers, Charité Kisisha, indique que le moindre bénéfice dans son métier la difficulté de l’extraction de l’argile sont parmi les difficultés rencontrées.

« Nos Braseros sont fabriqués en argile. A ceci, nous ajoutons les tôles. Nous extrayons l’argile dans différentes vallées de Butembo, voire même dans des parcelles de particuliers. Nous utilisons des motos et des triporteurs pour le transport de l’argile. Pourtant un sac pèse 150 kg. Ce sac peut facilement produire 50 pièces de Braseros. Le transport est parmi les difficultés majeures. Ça demande beaucoup de moyens. Trouver aussi le lieu d’extraction de l’argile, ce n’est pas facile. Comme dans ces  endroits il y a toujours des érosions. Malgré le bénéfice moindre, mais nous résistons dans notre boulot», se féliciteCharité Kasisha.

Notons qu’en ville de Butembo, les ateliers de fabrication des braseros en argile encadrent plusieurs habitants des différentes générations. Les femmes ne se sont pas encore intéressées à ce gagne-pain.  

Bertile Kapisa