Butembo-Présence massive des déplacés : « Tous sont égaux en dignité et en droit selon les capacités pour s’en servir en métier ». Maître Grâce MATATA explique

Butembo-Présence massive des déplacés : « Tous sont égaux en dignité et en droit selon les capacités pour s’en servir en métier ». Maître Grâce MATATA explique

25. août 2024 Allgemein 0
Partager les articles de Radio Elimu UOR

La mendicité devient de plus en plus aigüe chez certains déplacés en ville commerciale de Butembo. C’est à la suite de la précarité socioéconomique et sécuritaire que, enfants, jeunes et vieux font les tours des galeries pour demander aide. Maître GRACE MATATA estime qu’au-delà du droit garanti en faveur de tout citoyen, tout déplacé et non déplacé devrait se livrer au travail pour encadrer ses droits.

Ce juriste déclare que tout déplacé comme tout autre citoyen a droit à un travail n’importe lequel.

« Avant tout, sachons que les droits sont reconnus à des personnes soit à des choses. Le déplacé étant une personne, il doit avoir des droits humains parmi lesquels le droit au travail. Donc en sa nature d’être humain, il a les droits inhérents de jouir des droits interdépendants parmi lesquels le droit au travail parce qu’exceptionnellement parmi les droits fondamentaux », amorce Grâce MATATA, Défenseur Judiciaire.

Ainsi ce défenseur judiciaire soutient que toute personne, inclus les déplacés, a intérêt à éviter la dépendance. GRACE MATATA estime que chacun a ses compétences et est capable d’exercer de droit un métier.

« Autant que tous les autres congolais sont interdits à certaines pratiques, les mêmes règles s’appliquent Mutatis mutandis aux déplacés comme ils sont des congolais en fait. A la question de l’auto prise en charge, en me résumant je dis qu’il n’y a pas de travail pour l’homme déplacé et un autre qui serait à l’avantage de la femme. Donc, tous sont égaux en dignité et en droit selon les capacités bien sûrs tant physiques, intellectuelles aussi », soutient GRACE MATATA, Juriste.

Que l’Etat puisse protéger les citoyens qui ont les mêmes droits que les citoyens autochtones, a chuté Maitre Grace MATATA.

A Butembo, l’Intégration Sociale pour la Promotion des Nécessiteux, ISPRON, estime à près de 15 mille déplacés dans cette ville de 190 kilomètres carrés qui compte  près d’1 200 000 habitants, selon les chiffres de l’Etat-civil.

Jures Kizito