Butembo-Beni : Pour Mgr Sikuli, chacun doit bien faire son travail et en vivre parce que travailler ne devrait pas donner l’impression d’être puni
« Ceux qui passent par les voies erronées exploitent abusivement les personnes sans voies ni voix. Par le travail, toute personne a le droit de vivre dignement de ce qu’il offre comme produit à son maître ». Ce sont les mots de l’Evêque du Diocèse de Butembo-Beni à la fin de la semaine où le « travail » a été honoré par tout dans le monde.
Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech a prêché que le travail ne doit pas se comprendre comme une punition moins encore une domination, mais toute une vocation.
« Comme le récit de la Genèse insiste sur le fait que les choses créées ont été bien faites et que l’homme est heureux de cette création. En fait, Dieu passe par les voies simples pour agir. Ainsi, contrairement à ce que pense et enseigne une certaine mentalité erronée, le travail n’est pas une punition mais une vocation. Si le travail était une punition, le Christ lui-même, Fils de Dieu ne serait jamais venu travailler parmi les hommes » a déclaré Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech, Evêque de Butembo-Beni.
Pour que le travail fonctionne dans les conditions acceptables et produise les fruits observables, il faut que toute personne fasse tout ce qui rentre dans son devoir avec fierté.
« le Christ nous demande de collaborer à son travail apostolique. Comment le pouvons-nous. En accomplissant chacun son devoir d’état. Ainsi donc, êtes-vous parent, acquittez-vous convenablement de vos devoirs comme parent entre conjoints et vis-à-vis de vos enfants. Etes-vous élèves, soyez dociles à vos parents et à vos éducateurs. Vous êtes enseignant, préparez et dispensez consciencieusement vos leçons en considérant chacune d’elles comme la première, l’unique et comme la dernière de votre vie. En agissant tous de la sorte, vous ferez de votre famille, ce lieu où règne la paix durable du Christ » a recommandé Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech, Ordinaire du Lieu.
Par le travail, il faut que chacun à son niveau, se sente disponible à rendre service aux nécessiteux sans besoin de contrepartie, en commençant par son plus proche avant soi-même, enfin qu’on en soit récompensé par le bon Dieu qui reste fidèle, a chuté Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech.
Il a tenu ces propos dans son homélie prononcée en la messe d’ouverture de l’année du jubilé de diamant de l’Institut Professionnel VUSIGHA à Musienene en territoire de Lubero. C’était le mercredi 1er mai 2024.
Jures Kizito